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Vous aimez Spielberg et Miyazaki ? Alors ce film français avec Cécile de France est fait pour vous !

© Tandem

Entre drame et film fantastique "Par Amour" avec Cécile de France est à découvrir dès ce mercredi dans nos salles obscures. Ce film poétique sur l'amour maternel est mis en scène par Elise Otzenberger, grande fan de Spielberg, et ça se sent !

Six ans après Lune de Miel, la comédienne et réalisatrice Elise Otzenberger est de retour à la mise en scène avec Par Amour, porté par Cécile de France. Un film à la frontière du fantastique et du drame, qui raisonnera dans la tête et le cœur des parents.

Le long métrage suit Sarah, une mère de deux enfants dont le couple est fragilisé par un quotidien surchargé. Un jour, Simon (Darius Zarrabian), l'aîné, confie à sa mère entendre des voix. Si Antoine (Arthur Igal), le père, peine à prendre la mesure du problème, Sarah décide de soutenir son fils. Jusqu'où sera-t-elle prête à aller par amour ?

L'amour inconditionnel d'une mère

Le film commence par une séquence à la plage, point de départ de l'intrigue, au cours de laquelle Simon disparaît un instant (provoquant alors un moment d'angoisse chez les spectateurs), pour réapparaître trempé, affirmant avoir été inexplicablement appelé par l'eau. Dès lors, le jeune garçon adopte un comportement étrange et développe une soudaine passion pour l'eau.

Que faire dans une telle situation ? Faut-il croire son enfant coûte que coûte ? Cette question se pose tout au long du film. Si Sarah choisit de soutenir son fils, son mari, quant à lui, préfère l'envoyer consulter un psychologue.

Je voulais retranscrire les doutes qu'une mère peut rencontrer. Et c'est ici tout le sujet du film, celui des doutes qu'une mère peut rencontrer dans les différentes étapes de sa vie. La réalisatrice explique d'ailleurs dans le dossier de presse : "C'est un projet que je porte en moi depuis longtemps. Je voulais retranscrire les doutes qu'une mère peut rencontrer lorsqu'elle est écrasée par le poids des responsabilités et qu'elle commence à perdre pied, jusqu'à risquer de sombrer dans une sorte de folie." Cette dernière ajoute : "Par ailleurs, voir mes petits garçons jouer ensemble et s'inventer des histoires folles a aussi contribué à alimenter mon désir de cinéma qui s'aventure du côté du fantastique."

Mais le film est également une grande histoire d'amour entre une mère et son fils, comme le souligne la cinéaste : "C'est l'histoire d'un amour maternel magnifique. Mais c'est aussi celle de la confiance que cet enfant place en sa mère. En lui révélant son secret, il lui redonne de la force."

Un film fantastique pour une réalisatrice fan de Spielberg

Parce qu'après ce questionnement nécessaire, le film apporte des réponses avec notamment l'apparition soudaine d'une étrange créature marine. Et c'est alors le point de bascule du film qui passe du côté fantastique.

Grande fan de Steven Spielberg, Elise Otzenberger explique avoir toujours été fasciné par les aliens. "Cet intérêt a été décuplé très jeune par la découverte de E.T., de Steven Spielberg. Un choc cinématographique ! Ce film, puis, plus tard, Rencontre du troisième type, a guidé nombre de mes choix."

Et il y a en effet dans cette histoire d'enfant capable de communiquer avec les extraterrestres grâce à l'eau quelque chose de très "Spielbergien".

Et ce petit extraterrestre est "joué" par un oursin diadème. La cinéaste explique avoir hésité à intégrer un animal animé à son film mais le coût était financièrement trop important et aurait selon elle enlevé le côté poétique. Cette dernière s'est donc rendu dans un magasin d'aquariophilie afin de trouver l'animal idéal. "Je suis allée dans une boutique de poissons et suis tombée sur une vendeuse extraordinaire qui a tout de suite compris ce dont j'avais besoin : elle m'a présenté cet oursin diadème qui m'a immédiatement évoqué les noiraudes de Miyazaki dans Mon Voisin Totoro et Le voyage de Chihiro. Avec son petit œil et ses antennes qui semblent un peu métalliques, on dirait vraiment un extraterrestre. C'est une créature tellement hypnotique que mon chef op et moi passions des heures à le filmer."

Le poétique Par amour est à découvrir en salles.

publié le 15 janvier, Laëtitia Forhan, Allociné

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