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Marvel : Kumail Nanjiani a été très affecté par les mauvaises critiques des Eternels

Dans un récent podcast, l'acteur Kumail Nanjiani, qui incarnait le personnage de Kingo dans le film Marvel "Eternals" mis en scène par Chloé Zhao, raconte avoir été très affecté par les critiques sur le film. Au point d'avoir entamé une thérapie.

C'est peu dire que Marvel était fier d'avoir dépêché la réalisatrice oscarisée Chloe Zhao pour la placer aux manettes des Eternals, censé ouvrir un nouveau pan de l'histoire du Marvel Cinematic Universe grâce aux aventures d'un groupe de super-héros encore inconnus des spectateurs; mais certainement moins des amateurs de comics.

Sorti en 2021, dans contexte encore très incertain lié à la pandémie du Covid-19, le film a largement sous performé aux Box Office international, ne rapportant qu'un peu plus de 400 millions de dollars. A l'échelle d'une production Marvel Studio, habitué à brasser les milliards, c'est un cuisant échec.

Il faut dire aussi qu'à l'étranger, le destin du film a été pas mal contrarié, entre censures et mesure de rétorsion des autorités de Pékin, qui n'avaient pas apprécié que la réalisatrice lâche dans une interview autour de son précédent film, Nomadland, que "La Chine est un pays où le mensonge est partout"...

"Les critiques étaient mauvaises et j'en étais trop conscient"

Dans un tout récent podcast, Inside of You With Michael Rosenbaum, l'acteur Kumail Nanjiani, qui incarne le personnage de Kingo dans le film, se laisse aller à quelques confidences. Acteur habitué des comédies que la réalisatrice n'avait pas hésité à solliciter pour écrire ses répliques comiques, il raconte avoir été très affecté par les critiques sur le film, au point d'impacter sa santé mentale.

"Les critiques étaient mauvaises et j'en étais trop conscient" confie-t-il; "je lisais chaque critique et surveillais ça beaucoup trop. C'était vraiment très difficile parce que Marvel pensait que ce film allait être vraiment très bien évalué, alors ils ont levé l'embargo [sur les critiques] très tôt et l'ont mis dans des festivals de films assez importants; et ils nous ont envoyés dans une grande tournée mondiale pour promouvoir le film comme il se doit au moment où l'embargo était levé.

Je pense qu'il y avait une sorte d'air bizarre dans l'atmosphère qui explique pourquoi ce film a été autant critiqué, et je pense que cela n'a pas grand-chose à voir avec la qualité réelle du film. C'était vraiment difficile, et c'est à ce moment-là que j'ai pensé que c'était injuste pour moi et injuste pour [ma femme] Emily, et je ne peux plus aborder mon travail de cette façon. Certaines conneries doivent changer, alors j'ai commencé à consulter. J'en parle toujours à mon thérapeute".

publié le 7 février, Olivier Pallaruelo, Allociné

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