Actus séries

Demain nous appartient : "C'était génial mais complexe à jouer"... Victoire Dauxerre se confie sur la scène d'évasion de Vanessa

C'est la panique dans "Demain nous appartient" : Vanessa, la tueuse en série la plus redoutée de Sète, s'est évadée durant son transfert vers la prison. Victoire Dauxerre, son interprète, nous raconte le tournage de cette scène intense et complexe.

De retour dans Demain nous appartient depuis quelques épisodes à l'occasion de son procès tant redouté, Vanessa Lehman, la psychopathe incarnée par Victoire Dauxerre, va enfin pouvoir mettre son plan à exécution puisqu'elle a fini par échapper à la vigilance de la police et par s'évader dans l'épisode diffusé ce vendredi 2 juin sur TF1.

Transportée à l'hôpital plus tôt cette semaine après avoir été blessée par une balle tirée par Mathilde (Maria Bernal), qui cherchait à venger la mort de sa mère Louise, la tueuse en série, dont la signature est la rose tigrée, a profité de son transfert vers la prison de Sète pour s'enfuir.

Lors d'un bref moment d'inattention de la part de l'agent pénitentiaire qui se trouvait avec elle à l'arrière du fourgon de la police, Vanessa est parvenue à se défaire de ses menottes et à attraper une seringue qu'elle avait caché sur elle, avant de piquer au cou l'agent pénitentiaire qui s'est écroulé inanimé au sol.

L'instinct de survie et de meurtrière de Vanessa ressort dans cette séquence musclée

Quel plan machiavélique nous réserve Vanessa dans la suite de Demain nous appartient ? Va-t-elle tout faire pour retrouver Georges (Mayel Elhajaoui) ? L'avenir nous le dira. Mais cette scène d'évasion, qui annonce de nombreux rebondissements à venir, fait en tout cas partie des moments qui ont marqué Victoire Dauxerre sur le tournage.

"Toutes ces scènes-là étaient extraordinaires, c'était génial, mais également complexe à jouer", explique l'interprète de Vanessa à notre micro, en faisant référence à cette séquence d'évasion dans le fourgon, mais aussi aux scènes précédentes de cette intrigue ayant eu pour décor la prison ou le tribunal.

"Ce n'était pas évident parce que c'était pesant. Dans le sens où les décors sont tellement incroyables et tellement réalistes. J'étais dans un vrai fourgon pénitentiaire, avec des menottes. Enfermée à l'arrière de ce fourgon, derrière une grille. Ça permet vraiment de ressentir cette sensation de "Je veux m'évader". Ça crée des besoins de survie, on sait qu'on joue, que c'est fictif, mais on n'a pas envie de rester dans cette situation".

"Vanessa est évidemment très à l'opposé de moi, même si elle se rapproche un peu de moi par certains aspects d'amour et d'absolu", poursuit Victoire Dauxerre. "Mais dès qu'on enfile le personnage, ça permet de plonger dans la peau de l'autre. Et là, d'être dans des décors comme celui du fourgon, on est directement à fond dans le feu de l'action. C'est génial d'avoir des choses comme ça à jouer".

Un cascadeur présent sur le tournage de la scène dans le fourgon

Assez furtive à l'écran, la séquence mettant en scène l'évasion de Vanessa a nécessité pas mal d'entraînement et de préparation, comme nous l'a expliqué Victoire Dauxerre, qui s'était déjà impliquée physiquement dans plusieurs séquences marquantes l'an dernier, au cours de l'intrigue "Noces rouges", qui restera dans les annales de Demain nous appartient.

"On avait un cascadeur avec nous sur le tournage de cette scène dans le fourgon. Il nous a aidés afin qu'on ne se fasse pas mal, même si le moment où Vanessa attaque le garde est très rapide", nous explique la comédienne qui a retrouvé avec plaisir le personnage de Vanessa Lehman pour cette arche "À la folie", quasiment un an après la fin de l'intrigue précédente centrée sur les agissements de la tueuse en série.

"Ça avait été la même chose l'an dernier, quand j'avais toutes les scènes avec Solène Hebert, lorsque Victoire et Vanessa se battaient, après la séquence du gâteau, ou lors de la scène avec l'autre serial killer, que Vanessa tuait dans la cuisine. Malgré tout, on se tire les cheveux, on se projette contre le décor. On est donc obligé de répéter tout ça avec un cascadeur pour ne pas se faire mal".

publié le 2 juin, Jérémie Dunand, Allociné

Liens commerciaux