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Astérix aux Jeux Olympiques sur TF1 : un point commun avec Kaamelott se cache à 29 minutes, et ce n'est pas Alexandre Astier

La présence d'Alexandre Astier au casting d'"Astérix aux Jeux Olympiques", diffusé ce soir sur TF1, n'est pas la seule similitude entre le long métrage et la série "Kaamelott". En voici une autre...

Même s'il ne compte pas autant de détails cachés que son prédécesseur Mission Cléopâtre, sorti 6 ans plus tôt, Astérix aux Jeux Olympiques - troisième adaptation en prises de vues réelles de la célèbre bande dessinée - recèle malgré tout quelques petits easter eggs amusants.

A 26 minutes du long métrage (diffusé ce soir sur TF1), par exemple, se trouve une référence évidente à la saga Star Wars que l'on serait tenté de considérer comme un clin d'oeil à la série Kaamelott.

Dans la scène en question, Brutus (Benoît Poelvoorde) rend visite au Dr Mabus, un druide censé lui concocter une potion d'invulnérabilité. Tandis qu'il converse avec le magicien, l'un de ses légionnaires tombe sur un étrange objet métallique qui n'est autre... qu'un sabre laser.

Or, dans le Livre III de la série Kaamelott - diffusé deux ans avant la sortie d'Astérix aux Jeux Olympiques - une situation pratiquement identique se produisait dans l'épisode 43, où Perceval traversait un portail magique et revenait avec un sabre laser, lui aussi de couleur verte.

Etant donné qu'Alexandre Astier, créateur de la série et interprète du Roi Arthur, incarne également un soldat romain dans Astérix aux Jeux Olympiques, on peut aisément imaginer que la référence est consciente.

Quoi qu'il en soit, le film regorge également d'autres petits easter eggs à repérer. Par exemple, dans la même séquence, la mixture de force concoctée par le druide pour Brutus se nomme l'"Elixir Pour Olympie", acronyme EPO, en référence à une hormone utilisée par certains sportifs pour se doper.

On pourra également noter qu'à 55 minutes, Franck Dubosc rejoint Astérix et Obélix en prononçant la réplique "Alors, on n'attend pas Assurancetourix ?", en référence à son personnage de Patrick Chirac dans Camping.

Enfin, dans les dernières minutes du film, alors que Brutus est enchaîné à une galère et que le capitaine ordonne à ses hommes de ramer plus vite, César lui décoche un petit "Toi aussi, mon fils", clin d'oeil à la dernière phrase qu'aurait prononcée l'empereur romain après avoir été assassiné par son héritier.

(Re)découvrez les gaffes de la saga "Astérix"...

publié le 6 février, Thomas Imbert, Allociné

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