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"C'est une première étape" : Cyril Hanouna applaudit le rappel à l'ordre de l'Arcom adressé à Patrick Cohen

L'autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) avait épinglé Patrick Cohen après son édito dans "C à vous" sur la mort de Thomas à Crépol. Un rappel à l'ordre salué par Cyril Hanouna dans "Touche pas à mon poste", ce vendredi 19 avril 2024.

Habituellement, c'est lui qui est rattrapé par la patrouille. Cyril Hanouna et son talk-show "Touche pas à mon poste" ont été sanctionnés à plusieurs reprises par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), suite à des séquences discutables, la dernière en date concernant l'élocution de Loana. Au total, C8 a dû débourser 7,5 millions d'euros pour payer les amendes prononcées par le régulateur des médias. Le 14 mars dernier, le trublion avait été longuement entendu par la la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur l'attribution des fréquences de la TNT, dénonçant un "acharnement" contre ses émissions.

"Eux, ils n'ont pas eu d'amende" regrette Cyril Hanouna

Alors, lorsque la même instance a épinglé Patrick Cohen pour un éditorial dans "C à vous", Cyril Hanouna s'est réjouit de cette initiative visant l'un de ses concurrents. Dans le numéro de "TPMP" du vendredi 19 avril, le chef de bande a exprimé sa satisfaction quant à ce verdict. "Pour l'instant, ils n'ont eu que des rappels à l'ordre, mais c'est bien que l'Arcom commence à s'intéresser à France Télévisions. C'est une première étape", a-t-il applaudi, avec néanmoins une réserve. "Eux, ils n'ont pas eu d'amende", regrette l'abonné aux lourdes contraventions.

A lire aussi : Épinglé lui-aussi par l'Arcom sur son traitement de Crépol, Pascal Praud se permet de critiquer Patrick Cohen sur CNews

Un édito qui avait suscité des signalements à l'Arcom

En novembre dernier, Patrick Cohen avait proposé une chronique sur l'assassinat de l'adolescent Thomas lors d'une fête de village à Crépol (Drôme). L'acolyte d'Anne-Elisabeth Lemoine avait relayé une seule version du drame, ce que le gendarme de l'audiovisuel lui a reproché dans sa décision du 16 avril. L'Arcom a en effet "considéré que certains propos, dénués de précautions oratoires et énoncés sur un mode déclaratif, ne satisfaisaient pas aux exigences de mesure, de rigueur et d'honnêteté". L'agence publique avait alors invité le groupe France Télévisions à prendre soin de respecter son cahier des charges à l'avenir, "en particulier lorsque le sujet revêt une sensibilité particulière".

publié le 20 avril, Olivier Cortinovis, Puremédias

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