"Je ne vois pas en quoi c'est choquant" : Gilles Verdez revient dans "TPMP" sur la polémique suscitée par la venue de Quentin Bataillon
Le torchon brûle après la venue de Quentin Bataillon sur le plateau de "Touche pas à mon poste". Une polémique que ne comprennent pas les chroniqueurs de l'émission de C8.
Une polémique qui n'est pas près de s'éteindre. Au lendemain de la venue de Quentin Bataillon, député Renaissance, sur le plateau de "Touche pas à mon poste" - un passage remarqué et critiqué par la classe politique - la quotidienne de Cyril Hanouna est revenue sur la polémique engendrée par la présence de cet invité.
Cyril Hanouna et ses chroniqueurs, ce 3 avril, ont longuement commenté les réactions à la venue de Quentin Bataillon, président de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur l'attribution des fréquences de la TNT, sur leur plateau la veille.
"En quoi ça dérange qu'il vienne donner son avis ?"
Gilles Verdez a pris la parole sur le sujet : "Moi, y a quelque chose que je ne comprends pas. C'est un jeune député, 31 ans, on reproche énormément aux politiques la langue de bois, de ne pas dire ce qu'ils pensent, de venir sur les plateaux pour faire leur pub [...] Lui il vient, il dit ce qu'il pense sincèrement...".
Cyril Hanouna le coupe alors : "Il avait déjà fait d'autres émissions, ça n'a jamais fait un buzz comme ça". "C'est l'aura de l'émission" renchérit Gilles Verdez avant de poursuivre : "Il dit ça alors que la commission est close. En quoi ça dérange qu'il vienne donner son avis ? Il vient s'exprimer, il répond à des questions honnêtement".
"Moi je le félicite de répondre aux questions et de pas faire de la langue de bois ou de ne pas répondre comme énormément de ses collègues politiques" poursuit le chroniqueur. "Je ne vois pas en quoi c'est choquant [...] Je n'ai pas du tout compris la polémique que certains ont enclenché."
Cyril Hanouna demande l'avis de Géraldine Maillet : "Je pense qu'il y a une guerre idéologique comme jamais dans les médias aujourd'hui qui est d'une violence absolue [...] On ne veut pas critiquer les médias qui sont pas d'accord avec nous [...] On veut les annuler, on veut les canceller [...] C'est très très violent [...] C'est du jamais vu" a commenté la romancière et réalisatrice.
publié le 3 avril, Laura Bruneau, Puremédias
