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Plus belle la vie : "Elle vient tout chambouler"... Diane Dassigny (Jennifer) nous en dit plus sur son personnage

Lors des premières semaines de diffusion de "Plus belle la vie, encore plus belle", les téléspectateurs ont pu faire la connaissance de Jennifer, un personnage campé par Diane Dassigny. Rencontre avec l'actrice.

Dans Plus belle la vie, encore plus belle, Diane Dassigny campe Jennifer Maseron, la nouvelle secrétaire médicale du cabinet qui va venir en aide à Gabriel (Joakim Latzko), Babeth (Marie Réache) et Léa (Marie Hennerez).

Véritable rayon de soleil, elle a très vite conquis le cœur des habitants de la place, notamment de Samuel (Inaki Lartigue) qui ne semble pas insensible à son charme. A l'occasion d'une visite du tournage de la série en décembre dernier, AlloCiné rencontré la comédienne afin qu'elle nous parle de son arrivée dans Plus belle la vie, encore plus belle.

AlloCiné : Nous avons fait connaissance du personnage de Jennifer il y a quelques semaines, est-ce que vous pouvez nous la présenter ?

Diane Dassigny : Je joue Jennifer Maseron, la nouvelle secrétaire médicale du cabinet. Je travaille donc avec le docteur Riva, et Léa et Babeth Nebout. Je suis un personnage plutôt joyeux, lumineux et drôle. Je vais apporter un peu de comédie.

Qu'est-ce qui vous a plus dans le personnage lorsque vous avez passé les castings pour la série ?

Ce sont justement les scènes de comédie. Je les trouvais vraiment bien écrites et c'était un bonheur de les jouer. Je me suis dit que ce serait très agréable d'avoir un rôle comme celui-là sur le long terme.

C'est le côté rayon de soleil du personnage qui m'a vraiment attiré. Elle vient aussi un peu chambouler les choses. Elle met de la vie, elle fait des gaffes, elle est spontanée et directe.

Aviez-vous déjà regardé Plus belle la vie avant d'intégrer la suite de la série ?

Oui j'avais vu plusieurs épisodes parce que j'ai eu beaucoup d'amis comédiens qui y ont joué. Mais je n'ai jamais suivi de manière assidue parce que c'est très chronophage. Dès qu'une série a plus de 6 épisodes, je me lance rarement dans l'aventure.

Donc je ne regardais pas Plus belle la vie tous les jours mais, évidemment, je connaissais. C'est une série culte, c'est difficile de passer à côté. Mais je trouve aussi que c'est intéressant d'arriver sur le tournage et de ne pas non plus tout connaître.

Par exemple, je ne connaissais pas tous les liens entre les personnages. J'aimais bien le fait de découvrir certains éléments. Je n'étais pas troublée par des a priori sur les personnages.

Avez-vous un souvenir de votre premier jour de tournage ?

C'était une super journée. J'ai tourné ma vraie première scène dans la série. J'ai tout de suite pu donner la réplique à Joakim Latzko, Marie Hennerez et Marie Réache. J'ai donc découvert mon décor et les acteurs avec qui j'allais jouer immédiatement. Et ils m'ont tous super bien accueillis. C'était une reprise pour eux aussi donc on était tous dans le même bain.

Quel a été votre parcours avant d'intégrer Plus belle la vie ?

J'ai fait beaucoup de choses différentes. J'ai fait du théâtre et aussi des comédies musicales. J'étais dans Mozart l'opéra rock. Avant cela, j'avais eu des rôles dans Julie Lescaut et Profilage. Au cinéma, j'ai joué dans le film L'amour, c'est mieux à deux.

J'aime beaucoup aller d'un univers à l'autre, et vu que je suis aussi chanteuse, je fais aussi des concerts. J'aime aussi passer d'un rôle à l'autre. Par exemple, en ce moment, je tourne dans la série Monsieur Parizot, en parallèle de mon rôle dans Plus belle la vie.

Et pour cette série, je joue un personnage froid et austère, en opposition totale avec le personnage de Jennifer. C'est ça que je trouve excitant dans le métier d'actrice. Et ce qui est intéressant en intégrant un feuilleton quotidien, c'est que je vais pouvoir suivre l'évolution de mon personnage sur la longueur.

Je vais donc pouvoir passer par beaucoup d'émotions différentes tout en étant dans la peau du même personnage. C'est vraiment intéressant.

C'était déjà le cas sur Profilage. Je suis arrivée dans la série en interprétant un personnage dans la comédie, et puis après je suis devenue flic et je suis passée par des moments beaucoup plus dramatiques. Et c'est là tout l'intérêt de travailler sur une série, qu'elle soit quotidienne ou non. On peut vraiment aller loin avec les personnages.

Comment vous êtes-vous adapté au rythme de la quotidienne qui est très intense ?

Pour le moment, je ne suis pas sur une arche principale donc je ne tourne pas tous les jours. Mon rythme est intense parce que j'ai deux tournages en même temps. Mais je pense que c'est un rythme à prendre.

Il y a beaucoup de texte à mémoriser, mais l'avantage, c'est que le tournage étant à Marseille, je peux travailler dans le train. Je trouve cela presque plus difficile quand je tourne à Paris parce que j'ai ma vie de famille à gérer en même temps.

C'est donc plus compliqué de trouver du temps pour soi et pour travailler. Le train devient mon espace de travail. C'est une logistique différente mais ça me convient très bien.

Est-ce que vous avez déjà une idée de ce que les scénaristes ont prévu pour votre personnage ?

Je ne sais pas du tout. J'ai essayé de les sonder mais ils n'ont pas voulu m'en dire plus. Je pense qu'ils ont envie de garder la surprise, même pour nous. Au moment du casting, ils nous avaient dit que nous allions découvrir des zones d'ombre. J'ai essayé de savoir ce qui allait m'arriver, ou d'apprendre des choses sur le passé du personnage mais ils ne m'ont rien dit.

Est-ce que vous avez ressenti une pression en intégrant le casting de Plus belle la vie, encore plus belle ? La suite de la série est en effet attendue au tournant par les téléspectateurs...

Il y a forcément de la pression. Les fans ne sont pas forcément très contents qu'il y ait des nouveaux et des anciens personnages. Mais on essaie de se concentrer sur le travail et de ne pas y penser parce que, malheureusement, nous ne pourrons rien faire contre ça. Si on ne plait pas, on ne plait pas... Ça fait partie du jeu. Mais nous sommes fiers de ce que nous faisons tous ensemble. C'est le plus important.

publié le 18 février, Lucie Reeb, Allociné

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