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"Nous parlons de choses vraies" : La Tribu sur TF1 racontée par Alix Poisson et Jonathan Zaccaï

Ce lundi soir, TF1 lance la diffusion de "La Tribu", une série familiale portée par Alix Poisson et Jonathan Zaccaï. A cette occasion, AlloCiné a rencontré les deux comédiens afin de discuter de la fiction.

Dans La Tribu, la nouvelle série familiale de TF1 qui débarque ce lundi 5 février à 21h10, Alix Poisson (Sambre) et Jonathan Zaccaï (Le Bureau des Légendes) campent Camille et Martin, un couple de quarantenaires qui vient à peine de s'installer ensemble avec leurs enfants respectifs. Entre leurs enfants respectifs, sœur, parents, mais aussi leurs ex(s), cette famille compose une véritable « tribu » à l'équilibre forcément instable.

A l'occasion du festival de la fiction de la Rochelle, AlloCiné a rencontré les deux comédiens afin qu'ils nous en disent plus sur cette nouvelle série ambitieuse, qui allie habilement comédie et drame.

AlloCiné : Dans La Tribu, vous incarnez Camille et Martin, les deux protagonistes. Est-ce que vous pouvez nous présenter vos personnages ?

Alix Poisson : Je joue Camille, une mère de trois enfants. Elle a rencontré Martin il n'y a pas longtemps, et ils ont décidé d'emménager ensemble. Tous les deux, ils vont devoir créer cette famille recomposée et faire en sorte que ça marche.

Mais ce qu'il n'avait pas pris en compte, c'est qu'il n'y a pas que les enfants pour lesquels il faut faire en sorte de bien s'entendre. Il y a aussi les ex et les grand-parents. Leur quotidien va donc devenir très bordélique.

Jonathan Zaccaï : Pour ma part, je joue Martin, qui est professeur de français. Nous allons commencer une histoire d'amour qui va devoir faire face à de nombreux défis. Nous allons devoir gérer les ex, mais aussi les crises d'adolescence et tous les challenges qui arrivent avec une famille recomposée. C'est donc une histoire d'amour qui commence dans des conditions assez fébriles.

Qu'est-ce qui vous a attiré dans ces rôles ?

J.Z. : J'avais envie de faire de la comédie. Le ton de la série me plaisait parce que c'est de la comédie intelligente, qui est basée sur des choses concrètes. Ce n'est pas juste une succession de gags. Ce qui m'a beaucoup plu aussi c'était de travailler avec Alix, que j'aime beaucoup. C'était une joyeuse aventure de se lancer là-dedans, de vivre des moments au quotidien et d'enfin jouer dans ce genre de registre.

A.P. : C'est pareil pour moi. Dès la lecture, j'ai trouvé le ton très réussi. Le fait que l'on puisse à la fois avoir de grands moments d'émotions et d'autres moments qui sont très drôles, c'était très agréable à jouer. J'étais aussi hyper contente quand j'ai su que j'allais travailler avec Jonathan. Toute la série repose sur le couple, c'était donc important de prendre du plaisir avec mon partenaire.

La tribu traite de nombreux sujets modernes et sensibles, notamment l'avortement dans les premiers épisodes. Est-ce que c'était aussi quelque chose qui vous intéressait de traiter de ce genre de sujets à une heure de grande écoute sur TF1 ?

A.P. : Oui, tout à fait. Et puis ce sont des sujets qui sont abordés de manière pas trop appuyée...

J.Z. : Ce n'est pas du sociétal. Ces sujets sont présents, mais ils ne sont pas mis en avant comme fer de lance de la série. Nous parlons de choses vraies, mais qui passent dans la fluidité de la narration.

A.P. : Oui, parfois c'est même dans le non-dit. C'est très subtil. Par exemple, pour les personnages de Colette et Rose, on se demande ce que Colette a à voir dans toute cette histoire et petit à petit, on comprend. Je trouve que c'est ce qui est bien dans cette série.

Dans La Tribu, vous donnez la réplique à une troupe d'enfants. Comment s'est passé le tournage ?

J.Z. : Ça aurait pu être compliqué à gérer, mais ils étaient tellement professionnels, et dans le plaisir du jeu, que ça s'est vraiment bien passé. C'était ludique. C'était même rigolo de les voir évoluer.

Alix, vous avez joué dans le format court Parents, mode d'emploi. Quelle est la différence entre une série familiale courte et une fiction de 50 minutes ?

A.P. : Dans un format court, le curseur est plus haut. Il faut que ce soit drôle en cinq minutes. Nous avions donc des personnages haut en couleur. Mais ça restait hyper sincère et les gens pouvaient se projeter et s'identifier à nous. Isabelle Martinez, mon personnage, était quand même complètement siphonnée et névrosée. Dans La Tribu, le curseur est forcément moins haut, parce qu'il faut que cette famille puisse parler à tout le monde. Mais il y a quand même des points communs.

publié le 5 février, Allociné

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