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Astérix & Obélix sur Netflix : on a vu les premières images de la série Le Combat des chefs signée Alain Chabat

La série d'animation Netflix, Astérix & Obélix : Le Combat des Chefs a été présentée lors d'une conférence dédiée au Festival d'Annecy, et animée par son créateur, Alain Chabat.

Vingt-deux ans après le succès retentissant de Mission Cléopâtre, le comédien et réalisateur Alain Chabat est de retour à la tête d'une nouvelle adaptation de la célèbre BD de René Goscinny et Albert Uderzo : Astérix & Obélix : le Combat des Chefs.

Annoncé en mars 2021, cette série d'animation produite par Netflix a rapidement enflammé le public qui s'impatientait d'en apprendre plus. C'est à l'occasion d'une conférence donnée au Festival International du Film d'Animation d'Annecy qu'Alain Chabat et son équipe technique sont venus en dévoiler davantage sur la genèse et l'avancée du projet.

"Avec Mission Cléopâtre, j'avais déjà réalisé une adaptation d'un album voyage. À présent, l'idée était d'adapté d'un album village", explique l'acteur et créateur. "Mais je ne voyais pas trop comment aborder cette histoire en film. C'est là que Netflix m'a proposé d'en faire une série."

Amoureux du style unique de dessin d'Albert Uderzo, Alain Chabat est alors convaincu que l'animation est la meilleure façon de retranscrire les aventures vécues par le célèbre duo de Gaulois dans la BD choisie : Le Combat des Chefs, parue en 1966. Lui et Netflix s'attaquent alors à la recherche d'un studio et finissent par choisir la société TAT.

"C'est la deuxième fois que nous travaillons avec Alain Chabat", révèle Jean-François Tosti, co-fondateur de TAT. "Notre première collaboration remonte aux années 2000. À l'époque, le studio n'allait pas très bien mais on avait appris qu'Alain cherchait un court-métrage d'animation française à diffuser en début de séance de Mission Cléopâtre. Alors on a envoyé une VHS d'une de nos réalisations, Le Voeu, et elle a été choisie."

En plus de ce studio clé, Alain Chabat s'est entouré de l'animateur Kristof Serrand (Le Prince d'Egypte, Dragons, Kung Fu Panda 3...) et superviseur chez Netflix, qui n'avait pas repris de crayon papier pour dessiner depuis plus de trente ans. "Je fais tout en numérique, mais je me suis remis à dessiner pour ce projet. Je voulais vraiment revenir au style des BD sorties entre 1960 et 1970, lorsqu'Uderzo s'inspirait des dessins de Walt Disney."

Malgré ces nombreux talents, Alain Chabat réalise l'immense charge de travail que nécessite l'animation et trouve un soutien en Fabrice Joubert qui devient co-créateur de la série un an après le lancement du projet.

"Sur le papier, ça avait l'air simple", dévoile Nadine Mombo, directrice des séries animées chez Netflix. "Un format en cinq épisodes de trente minutes chacun. Mais entre les mains d'Alain, chaque épisode devient l'équivalent de deux films !"

En effet, pour modéliser au mieux la 3D de ces héros cultes, l'équipe est allée jusqu'à s'entourer d'une sculptrice professionnelle pour réaliser une première ébauche tridimensionnelle des nouveaux personnages. Une étape qui se fait pour un film, mais très rarement en série.

Côté doublage, Alain Chabat, lui-même habitué du milieu (il est la voix française de Shrek dans la saga éponyme) s'est entouré d'un casting cinq étoiles. Entre autres, on retrouve le duo du Palmashow David Marsais et Grégoire Ludig, mais également Fred Testot, Géraldine Nakache, Jean-Pascal Zadi, Alexandre Astier, ainsi que Laurent Lafitte dans le rôle de César et Jérôme Commandeur qui devient l'interprète de Maman César. Astérix et Obélix seront quant à eux, respectivement doublés par Alain Chabat et Gilles Lellouche.

Entre les mains d'Alain, chaque épisode devient l'équivalent de deux films ! De gros moyens et un perfectionnisme alimentés par la passion de son réalisateur pour l'oeuvre originale. "J'adore Astérix depuis que je suis tout petit," révèle Alain Chabat. "Je n'ai jamais rompu mon contrat avec les éditions Hachette depuis Mission Cléopâtre."

La série est attendu au premier semestre 2025 sur la plateforme Netflix.

publié le 12 juin, Manon Maroufi, Allociné

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