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Un Indien dans la ville : que devient l'interprète de Mimi-Siku ?

Plus de vingt ans après avoir fait les beaux jours du box-office français grâce à son rôle de Mimi-Siku dans "Un Indien dans la ville", qu'est devenu Ludwig Briand ? S'il s'est désormais éloigné des plateaux de tournage, l'ancien acteur ne ferme pas pour autant la porte à la comédie.

Un carton en salle n'est pas toujours synonyme de longue carrière. Ludwig Briand, qui a interprété l'inoubliable Mimi-Siku face à Thierry Lhermitte dans la comédie culte "Un Indien dans la ville" en 1994 peut notamment en témoigner. Aujourd'hui âgé de 35 ans, l'ancien comédien qui s'est fait connaître en parcourant Paris avec son arc et son amie mygale s'est confié dans les colonnes de Ouest-France à propos de sa nouvelle vie.

"Aucun regret"

Malgré son succès fulgurant, Ludwig Briand a rapidement choisi de passer à autre chose, faute de propositions intéressantes. "Disons que ça ne s'est pas présenté. J'ai fait quelques tournages, notamment dans la série 'Un et un font six'. Puis j'ai arrêté les castings pour me consacrer à mes études", explique celui qui travaille désormais comme greffier dans un tribunal de la région parisienne. Et de poursuivre : "On me propose aussi régulièrement d'intégrer des émissions de téléréalité, mais ça ne m'intéresse pas, ça n'a rien d'artistique."

Fier de sa reconversion, le jeune homme ne cherche pas à revenir sous le feu des projecteurs coûte que coûte et assure : "Je n'ai aucun regret, j'adore ce que je fais, je travaille pour l'intérêt général." Toutefois, si l'occasion se présentait, Ludwig Briand pourrait se laisser tenter le temps d'une nouvelle aventure sous les traits de Mimi-Siku. Il raconte : "(L'idée d'une suite) avait un temps été évoqué, mais ça ne s'était pas fait. Si c'était du sérieux, ça me demanderait une grosse réflexion ! Cela me plairait de retrouver l'équipe du tournage et de retourner en Amazonie."

Un rôle qui le poursuit

Mais si Ludwig Briand semble avoir tourné la page "Un Indien dans la ville", difficile de véritablement laisser de côté cette partie de sa vie. C'est cependant avec le sourire qu'il évoque les anecdotes entourant cette brève notoriété : "Lors d'entretiens professionnels, c'est un sujet qui revient forcément sur la table. Il faut dire que ça attire l'oeil sur un CV. Lorsque j'ai intégré l'École nationale des greffes, on était une vingtaine de mecs seulement. Certains se sont amusés à taper mon nom dans Google et devinez ce qui ressort en premier..."

publié le 29 décembre, Pauline Julien

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