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The Fabelmans : quel acteur incarne Steven Spielberg jeune ?

A l'occasion de la sortie de "The Fabelmans", le film le plus personnel de Steven Spielberg, petit focus sur Gabriel LaBelle, qui joue le réalisateur des "Dents de la mer" lorsqu'il est adolescent.

Avec The Fabelmans, Steven Spielberg livre un drame familial autobiographique inspiré de ses jeunes années. Plusieurs thématiques sont ainsi abordées, comme son amour pour le cinéma et ses relations familiales.

Le film est porté par de grands noms, dont Paul Dano et Michelle Williams, mais aussi Gabriel LaBelle, qui incarne le cinéaste adolescent.

Fils du producteur et acteur américain Rob LaBelle, Gabriel LaBelle, né le 1er janvier 2003, grandit à Vancouver dans une famille juive. Il commence à s'intéresser au théâtre à l'âge de huit ans lorsqu'il est en colonie, jouant dans des pièces musicales comme Footloose ou Aladdin. Dès lors, il envisage d'embrasser une carrière au cinéma et multiplie les castings.

Gabriel LaBelle trouve son premier rôle en 2013 dans Motive, une série policière canadienne. Deux ans plus tard, il apparaît dans un épisode de iZombie. Le jeune acteur joue ensuite dans la comédie familiale canine Max 2: White House Hero (2017), le reboot de Predator (2018) et la mini-série horrifique Brand New Cherry Flavor (2021).

En 2022, le natif de Vancouver trouve un personnage plus conséquent dans les huit épisodes d'American Gigolo, où Jon Bernthal campe le rôle-titre. Mais surtout, Gabriel incarne le héros de The Fabelmans. Il y joue Sam Fabelman, une version fictive du célèbre réalisateur de E.T. l'extra-terrestre.

"Le plus difficile, c'était de trouver un acteur qui me ressemble, et je crois que j'ai marqué un sacré but en dénichant Gabriel, et ensuite, c'est lui qui a marqué but après but. J'ai choisi un garçon d'une curiosité insatiable car c'est une qualité qui m'a toujours caractérisé. Et en tant que personne, Gabriel est extrêmement curieux", se rappelle Steven Spielberg.

Pour se préparer, Gabriel s'est formé au maniement des caméras Super 8 que le cinéaste utilisait quand il était adolescent, ainsi qu'au fonctionnement d'une table de montage et à l'emploi d'un projecteur de films. Si cet apprentissage a été éprouvant, la fierté d'avoir surmonté ces difficultés a été fondamentale pour se glisser dans la peau du personnage.

publié le 24 février, Laurent Schenck, Allociné

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