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"Réticent", Bill Murray a signé SOS Fantômes 2 "sous de faux prétextes"

En pleine forme, Bill Murray a eu la langue bien pendue lundi 5 avril 2021. Le comédien fétiche des réalisateurs Wes Anderson et Sofia Coppola a donné une interview à Collider, lors du panel du Festival international du film de Santa Barbara, où il a révélé ne pas avoir voulu initialement de suite au film culte "SOS Fantômes" (1984).

Son instinct lui disait "non", Hollywood lui scandait "oui". Après avoir connu la gloire internationale dans la peau du docteur Peter Venkman, Bill Murray n'avait nullement l'envie de porter à nouveau la combinaison marron et le pack de proton. Ses complices lors des investigations paranormales, Ray Stantz interprété par Dan Aykroyd et Egon Spengler joué par le défunt Harold Ramis, étaient plus motivés. Pour convaincre l'acteur "très, très réticent" et "absolument pas pressé", le studio a dû mettre en place un stratagème. "Je pensais que la seule raison pour laquelle quelqu'un voudrait faire une suite était l'argent. J'étais probablement le plus réticent. Mais de toute façon, quelqu'un m'a roulé dans la farine", a commencé par expliquer celui qui est bien à l'affiche du deuxième volet "Ghostbusters" en 1989.

"Ils nous ont fait signer une suite sous de faux prétextes"

La star de "Un jour sans fin" a poursuivi ses confidences exclusives : "Je ne sais pas si c'est Ivan (Reitman le réalisateur, ndlr) qui a mis cela en place, mais ils nous ont tous réunis dans une pièce et, vraiment, nous ne nous étions pas retrouvés depuis la sortie du film. C'était très amusant d'être à nouveau ensemble. On était vraiment drôles. Ce sont des gars et des filles vraiment merveilleux. Sigourney Weaver et Annie Potts sont des femmes vraiment spectaculaires et drôles comme l'enfer. Ils nous ont tous réunis et ils ont lancé une idée d'histoire qui était vraiment géniale. J'ai pensé: 'Ah la vache ! Nous pourrions faire en sorte que cela fonctionne'."

Mais le pitch vendu par la production à l'équipe ne s'est jamais concrétisé. Heureusement pour le studio, toute la distribution avait déjà mordu à l'hameçon : "Cela n'a pas été l'histoire qu'ils ont écrite. Ils nous ont fait signer une suite sous de faux prétextes. Harold a eu cette brillante idée de me faire arriver sur le plateau en m'exclamant 'Qu'est-ce que c'est que ça ? Qu'est-ce que c'est que cette chose ?' Mais nous tournions déjà, alors nous devions juste trouver comment faire fonctionner ce scénario." Bill Murray a ensuite tenu à conclure en donnant son avis sur les deux oeuvres : "J'aime probablement le premier mieux que le second, juste parce que le premier montage est le plus profond."

publié le 6 avril, Elodie Falco, Jellyfish France

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