Oliver Stone reproche à Ryan Gosling d'avoir fait Barbie et estime qu'il "ne devrait pas participer à l'infantilisation d'Hollywood"
Oliver Stone, le célèbre réalisateur et scénariste hollywoodien à qui l'on doit entre autres le scénario de Scarface, Alexandre, Midnight Express, Né un 4 juillet, Wall Street ou encore Platoon, a donné son avis sur le cinéma actuel et a descendu Ryan Gosling par rapport à son rôle dans Barbie. John Wick et Fast and Furious en ont aussi pris pour leur grade...
Près de dix ans se sont écoulés depuis le dernier film non documentaire d'Oliver Stone, Snowden, et 34 depuis sa dernière victoire aux Oscars pour Né un 4 juillet, ce qui ne l'empêche pas de rester l'une des voix les plus critiques de l'industrie hollywoodienne.
Dans une interview accordée à City AM, sa première cible a été Ryan Gosling pour Barbie, qu'il invite à se concentrer sur sa carrière : "Vous perdez votre temps si vous faites ce genre de choses pour de l'argent. Il ne devrait pas faire partie de cette infantilisation d'Hollywood. Tout n'est que fantaisie, fantaisie, fantaisie maintenant, y compris les films de guerre : fantaisie, fantaisie, fantaisie".
"Je me suis endormi environ 778 fois en le regardant"
Il n'aime pas non plus les films Fast & Furious qu'il adorait : "Ils sont devenus des films Marvel", ni John Wick : "Dans l'avion, j'ai regardé John Wick, qui dure trois heures et demie. Et je me suis endormi environ 778 fois en le regardant. Je me suis réveillé et j'ai dû le regarder tuer d'autres personnes. C'est comme si le monde avait dégénéré en un manque de logique".
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Infantilisation hollywoodienne ou pas, ce qui est sûr, c'est que le réalisateur, qui a réalisé son premier film en 1974, prépare le prochain avec Guillermo del Toro dans le rôle principal, White Lies, qui se déroulera sur trois générations et où l'on verra comment les mêmes erreurs se répètent les unes après les autres.
Bien sûr, il est toujours agréable de voir quelqu'un comme lui donner sa version de la vie... même s'il est grincheux.
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Article écrit en collaboration avec nos collègues de Espinof.
publié le 26 janvier, Mathis Ferrut, Purebreak
