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Netflix : Clint Eastwood vous laisse une semaine pour voir l'un de ses meilleurs films

En 2020, Clint Eastwood avait porté à l'écran l'histoire de Richard Jewell, un héros ordinaire que personne n'a voulu croire.

Clint Eastwood, c'est un réalisateur qui a le sens du patriotisme. Lorsqu'il est derrière une caméra, l'homme de 93 ans se passionne pour les histoires de héros méconnus (voire malmenés) de la nation américaine : l'officier Navy SEAL Chris Kyle dans American Sniper, le pilote d'US Airways Sullenberger dans Sully, les trois Américains qui ont déjoué un attentat en 2015 dans 15h17 pour Paris...

En 2020, Eastwood revient dans l'actualité avec Le Cas Richard Jewell, qui s'inspire une nouvelle fois d'une histoire vraie. En 1996, cet homme faisait partie de l'équipe chargée de la sécurité des Jeux d'Atlanta.

Il est l'un des premiers à alerter de la présence d'une bombe et à sauver des vies. Mais il se retrouve bientôt suspecté... de terrorisme, passant du statut de héros à celui d'homme le plus détesté des Etats-Unis. Il fut innocenté trois mois plus tard par le FBI mais sa réputation ne fut jamais complètement rétablie, sa santé étant endommagée par l'expérience.

Un héros malmené

Ce film, noté 4,1/5 sur AlloCiné, a été applaudi par tous. Même s'il ne s'agit pas du meilleur long-métrage de sa carrière, les abonnés et la presse ont souligné la puissance du propos, la montée d'adrénaline, l'émotion qui en dégage et la prestation du duo Paul Walter Hauser (Jewell) / Sam Rockwell (son avocat). Kathy Bates (dans le rôle de la mère), Olivia Wilde (dans celui de la journaliste) et Jon Hamm (enquêteur du FBI) viennent par ailleurs compléter ce casting de très grande qualité.

Eastwood reprend ici les codes qui lui sont chers : avec son style sobre mais efficace, il dépeint le portrait d'un homme détruit par la société. La partie enquête laisse place à la défense/au procès, où le scénario porte au vitriol la façon dont les médias et les institutions fédérales ont traité l'affaire.

"Restituer en étant fidèle à la réalité"

Pour donner plus d'authenticité à son film, le réalisateur a choisi de tourner à Atlanta même, là où se sont déroulés les Jeux : "Quand on raconte une histoire vraie, il faut la restituer en étant fidèle à la réalité" dira-t-il. De nombreux décors ont été recréés sur mesure à cette occasion.

Par exemple, le chef-décorateur Kevin Ishioka et son équipe ont été chargés de reconstituer les concerts de Kenny Rogers et de Jack Mack & the Heart Attack (sans oublier la foule) qui avaient lieu au moment où Richard Jewell était de service. Ils ont pu solliciter les conseils de Rebecca Jones... organisatrice de l'événement à l'époque !

Le Cas Richard Jewell quittera le catalogue Netflix le 18 février prochain.

publié le 11 février, Allociné

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