Actus cinéma

L'Exorciste : récit d'un tournage maudit

Image tirée de

© Warner Bros. France, DR

En cette journée d'Halloween, revenons sur l'un des films d'horreur les plus cultes de l'histoire du cinéma : "L'Exorciste". Plus précisément sur son tournage, réputé maudit...

Véritable classique du cinéma horrifique, "L'Exorciste" de William Friedkin a connu des prises de vue pour le moins mouvementées. En effet, au cours du tournage, pas moins de neuf personnes ont perdu la vie au sein de l'équipe ou de leurs proches. Le plus connu étant l'acteur Jack MacGowran, qui jouait Burke Dennings, décédé peu de temps après avoir mis en boîte ses scènes.

De nombreuses blessures sont également survenues sur le plateau de tournage. La comédienne Ellen Burstyn, qui campait la maman de Regan - la jeune fille possédée, se blessa notamment grièvement au dos à la suite d'une mauvaise chute lors de la scène de mutilation au crucifix. Selon la légende, elle serait tombée après que le réalisateur ait tiré de véritables coups de feu pour rendre plus authentique la peur de ses acteurs. D'autre part, le fils de Jason Miller, l'interprète du Père Damien Karras, fut percuté par une moto sur une plage. Le tournage fut alors interrompu quelque temps pour que l'acteur puisse passer du temps auprès de son enfant convalescent.

Une malédiction mise en doute

Les morts et les blessés ne furent d'ailleurs pas les seuls à se mettre en travers du bon déroulé de la production. Un incendie se déclara mystérieusement sur le plateau et retarda le tournage de six semaines, la sortie du film dut ainsi être décalée. D'autres rumeurs, non prouvées, circulent autour de "L'Exorciste". Comme celle d'un adolescent qui aurait assassiné une jeune fille avant de clamer qu'il avait été influencé par le film. Ou le fait qu'un des figurants aurait fini tueur en série.

Avec tout ça, pas étonnant que le long-métrage ait été qualifié de maudit ! Cependant, une personne ne croit pas en cette malédiction. Il s'agit de William Blatty, l'auteur du roman dont le film est adapté. Selon lui, le réalisateur a inventé beaucoup de ces histoires pour se faire de la publicité. Quant aux décès qui sont avérés, il déclare que sur une période d'un an, "il est inévitable que des gens se blessent ou meurent".

publié le 31 octobre, Marine de Guilhermier

Liens commerciaux