Actus cinéma

Kristen Stewart : "J'adore Jacques Audiard"

Kristen Stewart durant la conférence de presse de

© Hosain Munawar/Startraks, Abaca

Kristen Stewart est une actrice à part dans le paysage du cinéma américain. Devenue une superstar grâce à la saga Twilight, la jeune femme enchaîne désormais les films plus intimistes. Dans un entretien avec Studio CinéLive, elle est revenue sur sa carrière et sur sa cinéphilie.

Deux ans après "Sils Maria", Kristen Stewart retrouve Olivier Assayas pour "Personal Shopper", attendu chez nous pour le 14 décembre prochain. L'occasion pour nos confrères de Studio CinéLive de ressortir leur interview de la comédienne réalisée durant le dernier Festival de Cannes, où elle était venue présenter le "Café Society" de Woody Allen en ouverture. Elle y dévoile notamment son amour pour le cinéma de Jacques Audiard, et sa façon de travailler.

La plus française des actrices US

"Je ne suis pas très cinéphile", admet franchement Kristen Stewart avant de préciser : "Je n'ai pas vu des tonnes de films ; je sais, ce n'est pas bien, il faut que je m'y mette. Bon, pour répondre quand même, j'adore Jacques Audiard. Et ce n'est pas forcément un appel du pied." Une bien belle référence donc, pour une comédienne qui semble définitivement avoir un penchant pour le cinéma hexagonal.

Et celui-ci le lui rend bien puisque Kristen Stewart est la première Américaine à avoir été auréolée du César de la meilleure actrice dans un second rôle pour "Sils Maria" en 2015. Une récompense qu'elle confie d'ailleurs avoir été très étonnée de remporter. Elle explique : "J'ai quand même été surprise de recevoir le César pour 'Sils Maria', car ce n'est pas un rôle à prix. Aux États-Unis, vous gagnez uniquement si vous vous êtes rasé la tête et que le personnage est terriblement malade. Mais je suis fière d'avoir mon nom sur cette liste."

De "Twilight" à "Personal Shopper"

Actrice éclectique depuis ses débuts, Kristen Stewart semble à l'aise dans tous les genres et a prouvé qu'elle pouvait jongler entre blockbusters et productions plus indépendantes sans sourciller. Un grand écart qui ne l'effraie d'ailleurs pas plus que ça, elle qui assure ne pas changer sa manière d'approcher un rôle en fonction du film. "C'est le même travail. Ce qui change finalement, c'est quand vous en parlez et que vous faites la promotion. Là, vous répondez à des questions et vous voyez bien que la réception est différente", affirme-t-elle.

Et de conclure, quant à sa manière d'appréhender sa carrière : "Je suis quelqu'un d'impulsif. Je ne réfléchis jamais à ce que signifie 'faire carrière', ni à ce qui pourrait être bien pour moi ou pas. Personne ne peut élaborer une théorie sur mes choix et surtout pas moi. J'ai des envies, des désirs, mais je n'ai jamais peur de l'avenir."

publié le 7 décembre, Pauline Julien

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