"Insupportable" : ce film interdit aux moins de 16 ans a choqué même son producteur
Découvrez quel long métrage interdit aux moins de 16 ans avec avertissement a traumatisé les spectateurs en 2008, et même son producteur !
Connaissez-vous Martyrs de Pascal Laugier ? Ce film interdit aux moins de 16 ans avec avertissement aurait pu ne pas sortir tel qu'il l'a été en raison de son caractère éprouvant à bien des égards.
Le contenu du film est parfois si difficile que son propre producteur, Richard Grandpierre, avait jugé le scénario "insupportable" avant de finalement l'apprécier au point de le financer.
Nous sommes au début des années 1970 lorsque Lucie, 10 ans, est victime d'un enlèvement et d'agressions qui la rendent mutique. Quinze ans plus tard, elle retrouve l'un de ses bourreaux et l'exécute. Rongée par la culpabilité de s'être enfuie seule enfant, abandonnant une autre fille elle aussi retenue contre son gré, Lucie se tranche la gorge. Son amie Anna est alors enlevée par une secte adepte de la torture...
Quelques temps avant sa sortie dans les salles, Martyrs est d'abord interdit aux moins de 18 ans par la Commission de classification des films. Une décision réduisant évidemment les chances de succès du long métrage au box-office, puisque seuls les adultes peuvent s'y rendre, et le parc de salles accueillant les films "18+" est extrêmement restreint.
Ce n'est qu'après une rencontre entre le réalisateur Pascal Laugier et la ministre de la culture Christine Albanel que le film est à nouveau vu par la Commission. Cette fois, elle attribue à Martyrs son classement définitif : une interdiction aux moins de 16 ans, accompagnée de l'avertissement :
"Ce film inflige des images extrêmement éprouvantes exposant le supplice d'une jeune femme. Sa vision comme son interprétation requièrent des spectateurs préparés et distanciés."
Jugé "malsain", "insoutenable" ou encore "brutal" par les spectateurs d'AlloCiné, Martyrs et sa violence traumatiseront plus de 90 000 spectateurs lors de sa sortie sur les écrans.
publié le 24 février, Corentin Palanchini, Allociné
