Ce soir à la télé : voilà une comédie sous-estimée qu'il est urgent de redécouvrir !
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Chaque jour, AlloCiné vous recommande un film à (re)voir à la télé. Ce soir : Juliette Binoche joue la bonne épouse... libre !
Vous cherchez une comédie intelligente pour illuminer votre soirée ? Excellente nouvelle, ce long métrage signé Martin Provost (à qui l'on doit notamment Sage Femme) est exactement ce qu'il vous faut ! Son titre ? La Bonne épouse.
Sortie au cinéma en 2020, cette comédie française raconte l'histoire de Paulette Van Der Beck, une femme aux commandes d'une école ménagère. Sa mission quotidienne ? Enseigner à celles qui le souhaitent comment tenir son foyer et se plier aux devoirs conjugaux sans moufter. Mais un jour, ses certitudes vacillent quand elle se retrouve veuve et ruinée. Serait-ce le retour de son premier amour ou le vent de liberté de mai 68 ?
Et qui de mieux que Juliette Binoche pour porter à l'écran ce rôle de nouvelle femme libre ? À ses côtés, on retrouve Yolande Moreau, Noémie Lvovsky, Edouard Baer ou François Berléand. Un casting de qualité pour une comédie sous-estimée.
Une comédie nommée cinq fois aux César
À sa sortie en salles, La Bonne épouse n'a fait que 631 186 entrées. Un chiffre extrêmement décevant. Pourtant, ça reste une excellente comédie nommée cinq fois aux César. La costumière Madeline Fontaine a d'ailleurs reçu un prix bien mérité. Elle est notamment connue pour avoir travaillé sur Jackie, Yves Saint-Laurent, Un long dimanche de fiançailles ou bien Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain.
Ce n'est pas tout, puisque le film est noté 3,4 sur 5, ce qui est tout à fait raisonnable. Parmi les nombreux commentaires publiés sur AlloCiné, on peut lire ces quelques mots très valorisants : "La Bonne épouse est l'exemple même de la comédie intelligente, percutante et finalement instructive, tout en étant drôle à souhait, malicieuse et pour conclure très innovante dans son concept !".
On peut également lire : "Ce film a un intérêt principal : faire connaître au spectateur l'existence des écoles ménagères, ainsi que leur ambiance". Car le réalisateur Martin Provost a passé de longs mois à se renseigner sur ce métier oublié. Il a notamment rencontré une dame de 80 ans, qui lui avait raconté comment elle avait décidé, après la guerre, de ne pas faire d'études, contre l'avis de ses parents, parce qu'elle préférait aller à l'école ménagère pour rester avec ses amies.
Un témoignage puissant, qui lui a donné envie de réaliser cette jolie comédie : "Je ne savais pas exactement ce qu'était une 'école ménagère', mais l'entendant me parler de son expérience, j'ai vu des images défiler." Une rencontre précieuse.
Ce soir sur France 3 à 21h03
publié le 9 décembre, Mégane Bouron, Allociné
