"Ce ne sont pas des monstres" : Kim Kardashian demande la libération des frères Menendez, au coeur de la nouvelle série phénomène de Netflix
Bande-annonce de "Monstres : L'histoire de Lyle et Erik Menendez" sur Netflix © Netflix
L'influenceuse, qui poursuit ses études d'avocate, est venu à la défense d'Erik et Lyle Menendez, deux frères condamnés pour l'assassinat de leurs parents en 1989.
"Nous sommes tous le produit de nos expériences", écrit Kim Kardashian. Dans une tribune publiée sur le site de NBC News le 4 octobre, la star de la téléréalité demande la libération d'Erik et Lyle Menendez, qui inspiré la deuxième saison de "Monstres", série à succès de Netflix. Créée par Ryan Murphy comme une mini-série, puis transformée en série d'anthologie, la première saison se penchait sur le tueur en série Jeffrey Dahmer. Mais cette nouvelle salve d'épisodes retrace cette fois-ci un récit plus complexe : la véritable histoire d'Erik et Lyle Menendez, deux frères condamnés à perpétuité pour l'assassinat de leurs parents en 1989. S'ils ont avoué leur crime, ils assurent avoir commis l'impardonnable après avoir été victimes de violences morales physiques et sexuelles de la part de leur père, sans jamais être protégés par leur mère.
"Un moyen inimaginable d'échapper à leur cauchemar"
Le 21 septembre dernier, Kim Kardashian, qui poursuit ses études de droit et milite pour la réforme du système carcéral américain, s'est rendue au centre correctionnel Richard J. Donovan près de San Diego pour échanger avec un groupe de détenus, et rencontrer Lyle et Erik Menendez. Elle était alors accompagnée de sa soeur Khloe Kardashian et de sa mère Kris Jenner, ainsi que de l'acteur Cooper Koch, qui incarne le rôle d'Erik dans la série. Une rencontre qui aurait alors bouleversé son point de vue sur l'affaire, alors même qu'Erik critique la manière dont lui et son frère son dépeints dans la série de Netflix. "Physiologiquement et psychologiquement, le temps nous change, et je doute que quiconque puisse prétendre être la même personne qu'à 18 ans. Je sais que je ne le suis pas" écrit-elle dans sa tribune.
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"Comme c'est souvent le cas, cette histoire est bien plus complexe qu'il n'y paraît", ajoute-t-elle. "Après des années d'abus et une réelle peur pour leur vie, Erik et Lyle ont choisi ce qu'ils pensaient à l'époque être leur seule issue - un moyen inimaginable d'échapper à leur cauchemar", défend-t-elle. "J'ai passé du temps avec Lyle et Erik, ce ne sont pas des monstres. Ce sont des hommes gentils, intelligents et honnêtes. En prison, ils ont tous deux un dossier disciplinaire exemplaire. Ils ont obtenu plusieurs diplômes universitaires, ont travaillé comme soignants pour des personnes âgées incarcérées dans des centres de soins palliatifs et ont été mentors dans des programmes universitaires, déterminés à donner aux autres" raconte-t-elle.
"Vingt-quatre membres de la famille, y compris les frères et soeurs de leurs parents, ont publié des déclarations soutenant pleinement Lyle et Erik et ont respectueusement demandé au système judiciaire de les libérer" révèle-t-elle encore. "Leur cas étant de nouveau sous les projecteurs (...) j'espère que les peines de prison à vie d'Erik et de Lyle Menendez seront reconsidérées. Nous le devons à ces petits garçons qui ont perdu leur enfance, qui n'ont jamais eu la chance d'être entendus, aidés ou sauvés", conclut la tribune.
Le moment choisi par Kim Kardashian pour publier cette tribune a été méticuleusement choisi, alors qu'une audience est en effet prévue le 26 novembre prochain. Le procureur de Los Angeles, George Gascón, a récemment annoncé la découverte d'une lettre datant de 1988, dans laquelle Erik Menendez aurait décrit à son cousin les abus sexuels subis. De possibles nouvelles preuves qui s'ajoutent aux accusations de Roy Rosselló, ancien membre du groupe Menudo, contre José Menendez, le père des deux frères. Dans une série documentaire diffusée en 2023 sur la plateforme américaine Peacock, l'ancien membre du boys band assure avoir été drogué et violé par le patriarche de la riche famille, lorsqu'il était adolescent.
publié le 8 octobre, Bruna Fernandez, Puremédias