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"Ce n'est pas supprimer une chaîne" : Quentin Bataillon assure que France 24 "n'est pas remise en question"

Invité de "Télématin" sur France 2 ce mardi 14 mai 2024, le député Quentin Bataillon assure que la marque et les fréquences de France 24 demeureront.

Il réagit à la levée de boucliers. Ce mardi 14 mai 2024, face à Emilie Tran Nguyen dans "Télématin" sur France 2, Quentin Bataillon, rapporteur de la mission sur le service public et président de la commission sur l'attribution des fréquences TNT, est revenu sur ses propos concernant un possible remplacement de France 24 par franceinfo.

"Pousser" franceinfo à l'international pour "remplacer éventuellement France 24"

En effet, hier, le député Renaissance avait déclaré au micro de la radio franceinfo qu'il souhaitait "pousser" la chaîne d'information du service public "à l'international pour remplacer éventuellement France 24 et avoir cette attraction nationale et internationale" : "Ca, ce n'est possible qu'avec une réforme structurelle".

Dans la foulée, de nombreux salariés de France 24 ont réagi avec vigueur à une possible disparition de la chaîne internationale. "'Remplacer' quatre chaînes d'information en français, en anglais, en arabe et en espagnol, conçues pour des audiences internationales ? Monsieur Quentin Bataillon, c'est méconnaître nos spécificités. Heureusement, ce n'est pas le projet de l'Etat actionnaire qui mesure l'importance de France 24 !", avait notamment écrit Vanessa Burggraf, directrice de France 24.

"C'est une mise en commun des rédactions"

Sur la Deux, Quentin Bataillon a ainsi fait marche arrière et a assuré qu'il ne souhaitait pas remplacer France 24. "Ce n'est pas supprimer une chaîne ! Au contraire, c'est pouvoir mettre en commun les équipes et mettre en commun les moyens. Ca veut dire qu'à aucun moment on remet en question la marque et les fréquences de France 24. Ils sont connus et reconnus pour leur expertise internationale et leurs réseaux", a-t-il insisté.

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"C'est juste cette mise en commun qui était souhaitée par les sénateurs et les députés de missions complémentaires, visant à mettre en place une sorte de newsroom et de newsfactory. Ce n'est même pas une fusion des rédactions. C'est une mise en commun des rédactions. Il faut qu'on puisse puiser dans leurs expertises", a expliqué Quentin Bataillon. Et d'ajouter : "A aucun moment, ça ne remet en question ni la marque, ni les fréquences de France 24. Au contraire, le but en renforçant les équipes est d'avoir plus de journalistes à l'international et avoir plus de points d'implantations". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.

publié le 14 mai, Florian Guadalupe, Puremédias

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