Briac, candidat de "Pékin Express" 2024 : "Avec Fabrice, on est revanchards, personne ne nous fait peur, même pas Christophe et Claire"
La bande-annonce de la 19e saison de "Pékin Express" - © M6, Patrick ROBERT/M6
Avec son père spirituel, le jeune homme compose l'un des sept binômes retenus par la production pour "L'épopée des Maharadjas", saison 19 "All Stars" du programme présenté par Stéphane Rotenberg. Entretien.
Jamais il n'a digéré son élimination en huitième de finale de la saison 12. Cinq ans après, son goût pour la compétition est intact. Avec Fabrice, avec qui il formait un binôme d'inconnus en 2019 - Briac aborde la saison "All Stars" de "Pékin Express" préparé et déterminé à gagner. Au cours d'une entrevue organisée au siège de M6 (Hauts-de-Seine) le 1er juillet dernier, le jeune homme a livré à puremedias.com l'état d'esprit avec lequel il a rejoint quelques mois plus tôt (sans le savoir) l'Inde, terrain de jeu unique de l'aventure présentée par Stéphane Rotenberg, et affronté les six autres binômes sur la ligne de départ de "L'épopée des Maharadjas".
Propos recueillis par Ludovic Galtier Lloret
puremedias.com : Accro à "Pékin Express" (candidat en 2019 avec Fabrice et en 2021 dans "Itinéraire bis"), quel est votre état d'esprit au moment de quitter la France pour cette nouvelle aventure ?Briac : Avec Fab, nous arrivons tous les deux avec l'esprit revanchard, on est prêts à en découdre. Personne ne nous fait peur, même pas Christophe et Claire (le père et sa fille sont les seuls gagnants dans le cast de cette saison, ndlr). Pas sûr qu'ils méritent leur victoire d'ailleurs (rires).Avez-vous suivi un entrainement particulier contrairement à votre première participation ?À fond ! En 2019, je fumais encore et mangeais bien à la cantine. Pour cette saison, je me suis bien préparé avec Fabrice, qui est un grand sportif. On a fait beaucoup de vélo ensemble, on est allés à la montagne, chez notre copain Mehdi à Saint-Gervais-les-Bains (Haute-Savoie), et multiplié les sorties raquette et d'alpinisme avec des sacs de plus de 15 kg sur le dos pour vraiment en chier, pour que cela paraisse plus facile à "Pékin Express".
Beaucoup de candidats souffrent en effet du poids du sac. Vous êtes-vous contentés du strict minimum cette année ?On est partis très léger. Je garde un très mauvais souvenir du sac beaucoup trop lourd que je devais porter lors de ma première aventure. Il y avait trop de "au cas où" à l'intérieur. Là, je suis parti avec un caleçon, trois paires de chaussettes, une brosse à dents et je n'ai même pas pris ma laque (rires). Avec Fabrice, on portait des combinaisons trifonctions (dont s'est beaucoup moqué Christophe, le père chic, ndlr), nos sacs devaient à peine faire 5,5 ou 6kg quand celui de ma première saison pouvait atteindre 12 kg. Ça change tout !
À vous écouter, vous semblez cocher toutes les cases du candidat au profil compétiteur. Pourtant, la production de "Pékin Express" cherche à aborder cette aventure de plus en plus sous le prisme de l'humour. Cela correspond à vos attentes ?On est des bons clients avec Fab, c'est un grand rigolo, moi aussi, on aime bien s'amuser. Après, je vous avoue que comme on s'est préparé physiquement, on a envie d'avoir des épreuves physiques où tout le monde en chie. On est venus là pour ça ! Les épreuves rigolotes, c'est cool mais il faut du sport ! On n'a qu'une envie, c'est de gagner tout simplement et puis surtout prendre du plaisir et créer de beaux souvenirs tous les deux. Mine de rien, c'est peut-être notre dernière participation à "Pékin Express".
Vous connaissez les rouages de "Pékin Express". L'émission a-t-elle le même charme à la deuxième participation ?Bien sûr, on savait un peu ce que l'on allait vivre. Mais nous ne sommes d'abord pas dans le même pays (la saison 12 avait été tournée au Guatemala, au Costa Rica et en Colombie, ndlr), puis le fait de dormir chez l'habitant rend chaque "Pékin Express" unique. C'est tellement à chaque fois une belle découverte, c'est tellement enrichissant. Ils nous accueillent et nous font toujours passer des soirées mémorables. Je pourrais vous citer le nom de chaque personne chez qui j'ai dormi dans "Pékin Express". Aujourd'hui, avec la force des réseaux, les habitants nous demandent nos contacts, on leur donne nos comptes Facebook et Instagram, en leur précisant qu'on leur répondra plus tard à notre retour en France. C'est cela qui est fort, maintenant, je parle avec tous les Indiens qui m'ont accueilli.Les Indiens vous ont aussi fait perdre le nord, non ?C'est clair ! Si les gens ont vraiment le coeur sur la main, ils sont nombreux à nous avoir indiquer des directions complètement loufoques. La communication a parfois été difficile. D'ailleurs, c'est vraiment cela qui nous a déstabilisé tous les deux avec Fabrice.
"Pékin Express" vous a aussi permis de rencontrer Fabrice avec qui l'histoire continue loin des caméras. Ce n'était pourtant pas gagné lors de votre première rencontre. Dynamique et plein d'entrain, il s'était pointé chez vous au réveil...Je crois que l'intergénérationnel a fonctionné ! Surtout, Fab a un grand coeur. Il m'a ouvert les yeux sur plein de choses. J'étais un petit con arrogant et aujourd'hui, grâce à lui, je suis devenu une meilleure personne et je suis très fier d'avoir pu partager ces aventures avec lui. Depuis cinq ans, notre relation est devenue une belle amitié, presque un lien familial, je vis presque chez lui dans son village en Ardèche (rires). Et puis surtout, on a la même envie de gagner et de prendre du plaisir ensemble.
Justement, pour vous qui portez en haute estime ce jeu d'aventure, qu'est ce que cela représenterait de le gagner ?Je suis "Pékin Express" depuis que je suis tout petit. C'est Ludovic et Samuel (finalistes de "La route des grands fauves", saison 7 en 2011, et vainqueurs un an plus tard de l'édition "Le passager mystère", ndlr) qui m'ont donné envie, comme beaucoup de personnes ici, de faire "Pékin Express", donc cela représenterait un aboutissement cinq ans après le premier coup de fil de Thierry Guillaume (le producteur, ndlr). C'est mon rêve de gagner l'émission. Si je pouvais en plus apporter la victoire à mon Fab. Aujourd'hui, je le fais presque pour ça. Gagner serait tellement beau pour notre histoire qui est juste fantastique. Je crois que, c'est peut-être prétentieux de dire ça, notre histoire est vraiment l'une des plus belles des binômes d'inconnus.
Fabrice a participé au jeu de télé-réalité "Les cinquante" en 2023 sur W9. Vous serez, de votre côté, tout prochainement dans "Les traîtres, nouvelle génération", déclinaison de l'émission présentée par Éric Antoine. La télévision vous intéresse donc au-delà de "Pékin Express"...En 2022, j'avais également participé au "Meilleur pâtissier" spécial célébrités avec Fabrice. Je suis ouvert à d'autres émissions. Globalement, la télé m'intéresse. Je dirais presque que si un jour, Stéphane Rotenberg se désiste, j'aimerais bien prendre sa place, j'aimerais bien être animateur. Aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir le pied dedans. Je suis ouvert à tout, soit avec Fab, soit tout seul, soit avec ma chérie. Mais je ne voudrais pas partir dans la télé-réalité, il faudrait qu'il y ait au moins un enjeu ou que cela soit une compétition en faveur d'associations. Je rêverais par exemple de faire "Fort Boyard".
publié le 14 septembre, Ludovic Galtier Lloret , Puremédias