Juliette Binoche évoque sa rupture avec Benoît Magimel et l'après : "Les non-dits accumulés au fil du temps..."
Ils ont formé, ensemble, l'un des couples les plus glamour du cinéma français. Et quand ils se retrouvent à l'écran, Juliette Binoche et Benoît Magimel font encore des étincelles. Actuellement à l'affiche de la série The New Look de Todd A. Kessler, dans laquelle elle interprète Coco Chanel, l'actrice sort à peine de la promotion du très beau La Passion de Dodin Bouffant de Tran Anh Hung... l'occasion récente, pour elle, de donner la réplique à son ancien compagnon.
Juliette Binoche et Benoît Magimel s'étaient rencontrés en 1999 sur le tournage du film Les Enfants du siècle, de Diane Kurys. Deux décennies plus tard, les voilà à nouveau ensemble sur un plateau... avec plaisir, certes, mais aussi avec une certaine peur au ventre. "J'étais nerveuses à l'idée de le retrouver, admet la comédienne dans les pages du magazine Vanity Fair. Mais ce film a permis d'exprimer, de remettre en mouvement en fait, les silences, les non-dits qui s'étaient accumulés au fil du temps."
Benoît Magimel en pleurs au Festival de CannesBien sûr, Juliette Binoche et Benoît Magimel ont conservé des relations très cordiales, bien qu'ils ne se soient pas beaucoup vus pendant de nombreuses années. Ils avaient eu, ensemble, une fille baptisée Hannah en 1999 - l'actrice a également eu Raphaël avec le plongeur d'André Hallé en 1993. Aujourd'hui, ils ne cessent de s'accorder des petits clins d'oeil, des jolis mots, des bisous en interview... parfois même des taquineries. Juliette Binoche n'a pas hésité à raconter que Benoît Magimel avait pleuré à chaudes larmes, lors de la projection de La Passion de Dodin Bouffant au Festival International du film de Cannes, notamment devant la scène finale - le long-métrage gourmet avait obtenu le palme de la mise en scène. "Ce n'était pas des petits pleurs, mais de vrais sanglots, se souvient-elle. J'étais gênée, mais à la fois morte de rire."
Retrouvez l'interview intégrale de Juliette Binoche dans le magazine Vanity Fair, n° 119, du 28 février 2024.
publié le 29 février, Gonzague Lombard , Purepeople
