"Ça peut agacer, cependant.." : Dimitri Rassam "fils de" Carole Bouquet et d'un puissant producteur, il assume et répond cash
Quand on a son nom de famille, difficile de se faire discret ! Issu d'une grande dynastie de producteurs et d'acteur, Dimitri Rassam reste pourtant discret depuis le début de sa carrière. S'il multiplie les succès, pas question pour lui de se mettre trop en avant. Il faut dire que son statut de "fils de" est particulier, même s'il prend les choses avec philosophie...
Un "fils de"... qui a su se faire un prénom ! Producteur en vogue depuis une dizaine d'années, Dimitri Rassam enchaîne, ces dernières années, les succès et les belles critiques : à la tête des projets des Trois Mousquetaires ou encore du Comte de Monte-Cristo - bientôt présenté au Festival de Cannes -, l'ex de Charlotte Casiraghi tente de se démarquer avec des films différents de ceux de ses concurrents.
Une audace qui vient sans doute du fait qu'il connaisse particulièrement bien le monde du cinéma : petit dernier d'une longue dynastie d'acteurs et de producteurs, le quadragénaire a grandi, toute son enfance, dans le milieu. Et pas avec n'importe qui : fils de Carole Bouquet et du producteur Jean-Pierre Rassam, décédé alors qu'il n'avait que trois ans, il a vu ses oncles, Claude Berri et Paul Rassam, fréquenter les plus grands.
Un entourage qui en impose... mais qui n'a pas fait de lui un privilégié pour autant : comme il l'a confié à nos confrères du Point dans un portrait, ce n'est pas vraiment par facilité qu'il a suivi le chemin familial. "Je comprends que les 'fils de' dans le cinéma, cela puisse agacer. Cependant, je ne pense pas être devenu producteur par atavisme, plutôt par capillarité. Avoir vu faire ma famille me donne peut-être une aisance et une facilité à me projeter", a-t-il en effet expliqué.
Un entourage admiratifUn point de vue confirmé par ceux qui le connaissent bien : "Il est tombé dans le cinéma quand il était petit. Il rêve d'un cinéma à la Jean-Jacques Annaud, généreux, qualitatif, accessible, et qui s'exporte", résume son ami et ancien associé Aton Soumache, qui a suivi sa carrière depuis le début.
Et il n'a pas été le seul : père de substitution après la mort de Jean-Pierre Rassam, son oncle Paul, qui l'a souvent emmené avec lui dans ses aventures cinématographiques, garde toujours un oeil sur la façon de travailler de son neveu. "Il ne regarde jamais dans le rétroviseur, il pense immédiatement à la suite", décrit-il, rejoint par un autre grand professionnel, Jérôme Seydoux : "Dimitri est encore jeune dans le métier. Il va donc faire encore mieux", assure-t-il.
Il faut dire que celui avait d'abord envisagé d'être acteur avant que sa mère "ne le lui déconseille" ("on dépend trop du désir de l'autre", selon elle) fourmille de projets. Et pas forcément en France...
publié le 18 mai, Justine Texier , Purepeople
