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EXCLU William éliminé de Koh-Lanta 2024 : "Je pensais qu'Amri allait se calmer, mais..."

La semaine dernière, William débarquait, avec Léa, dans Koh-Lanta, Les Chasseurs d'immunité. L'instructeur de survie de 62 ans a beaucoup appris à son équipe jaune. A peine arrivé, il a trouvé de la nourriture sur l'île tandis que la faim se faisait ressentir pour ses camarades. Lors du jeu de confort, il a réalisé une belle performance... mais son faible niveau en natation a pénalisé l'équipe au cours de l'épreuve d'immunité. Au conseil, ils ont décidé de l'éliminer à l'unanimité. Auprès de Purepeople.com, William revient sur ce court séjour aux Philippines, évoquant son élimination, les critiques de ses coéquipiers ou encore son rôle de pro de la survie.

D'après vous, pourquoi vos camarades vous ont éliminé ?

Il y a plusieurs hypothèses. Peut-être qu'ils m'ont éliminé à cause de mes petites lacunes en natation, peut-être qu'ils n'avaient plus besoin de moi... Il y a plein de raisons. Il y a aussi le fait qu'ils formaient une équipe déjà soudée, que je suis arrivé en pièce rapportée et qu'au conseil il fallait désigner quelqu'un. C'est ce que je ressens. Mais c'est vrai que ça fait drôle d'être dégagé comme ça à l'unanimité...

Vous êtes le dernier jaune à avoir tenu lors de l'épreuve des bambous (20 minutes), vous êtes instructeur de survie... Comprenez-vous l'importance des épreuves aquatiques pour votre équipe ?

Je comprends très bien. Mais il n'y a pas que des épreuves aquatiques. Je pense qu'il faut faire la part des choses. Il y a différentes épreuves, comme je leur ai dit. Je peux être très fort sur les épreuves terrestres, et ça s'est vérifié aux bambous. J'aurais pu être à l'aise sur les jeux d'adresse et de logique. Mais c'est leur choix. Je n'y suis pour rien moi dans l'histoire.

Au conseil, Alexis vous reproche un côté "will i am" : "Il aime bien dire je sais faire alors qu'on s'en fiche !" Qu'en pensez-vous ?

Je trouve ça un peu dur de sa part. J'en ai même rigolé parce que je n'ai pas trop compris le truc. Je trouvais ça tellement dérisoire de sa part. Je sais faire des choses, j'ai voulu leur transmettre pour leur rendre la vie plus facile sur le camp, pour être en meilleure condition sur les épreuves. Et on me remercie de cette manière-là. Ce n'est pas cool. Et je ne lui en veux pas. C'était sous le feu de l'action, il est jeune - il n'a que 21 ans -, donc il n'a pas mesuré ses paroles.

Vous êtes expert en survie, pas le dernier sur les épreuves... D'après vous, qu'est-ce qui vous a manqué pour aller plus loin dans le jeu ?

Peut-être un esprit stratège. Il aurait fallu faire des alliances. Et puis le fait de ne pas avoir été au top niveau natation ne m'a pas aidé. Mais je pense qu'en fait je gênais tout simplement certaines personnes sur le camp qui ont voulu me dégager. Mais c'est dommage d'avoir eu peur de moi, parce que niveau stratégie je n'en aurais pas fait. Je les aurais certainement aidés sur les épreuves terrestres. Et puis j'ai fait tellement d'aventures dans ma vie, que je parviens à relativiser et rester positif. La vie continue.

Vous parliez d'une alliance avec Léa et Pauline, finalement tout le monde vote contre vous. Que s'est-il passé ?

A la base, je ne suis pas stratège. Ce sont elles qui sont venues me voir. Elles m'ont fait un exposé sur une éventuelle alliance. C'était à elles de revenir vers moi. Avec le recul, est-ce que c'était de l'intox ou pas ? Ou alors peut-être qu'elles voulaient vraiment me garder dans l'équipe pour mes connaissances en survie ? Encore une fois, je ne suis pas stratège, donc je ne suis pas réellement rentré dans le sujet, je n'ai pas approfondi le sujet. J'ai été un peu naïf.

Vous êtes arrivé après tout le monde, comment l'avez-vous vécu ?

Je l'ai plutôt bien vécu ! Du fait qu'ils m'avaient choisi, en remerciement mon but était de les aider. Je leur ai trouvé de la nourriture rapidement, j'ai fait le toit de la cabane parce qu'il n'y avait rien de fait. Je pensais que c'était mon devoir de faire ce genre de choses pour les remercier. En arrivant après tout le monde, j'avais quand même une petite appréhension, c'est vrai, je ne vais pas le cacher. Mais à côté de ça, j'ai fait ce que j'avais à faire sur le camp pour leur rendre la vie plus facile.

Au moment de choisir entre Léa et vous, Amri avait choisi Léa. Puis, par la suite, il a semblé embêté par votre présence dans l'équipe. Comment l'avez-vous vécu ?

Je l'ai ressenti un petit peu. Mais je n'y ai pas plus que ça prêté attention. Je me disais que ça allait se calmer, qu'on allait continuer notre vie sur le camp. Et comme je faisais le maximum pour eux, je me disais qu'il allait se calmer un petit peu. On n'a pas eu de discussion sur le sujet lui et moi. On a parlé ensemble à un moment, et je sentais bien que j'étais un peu sur la sellette. Je lui ai dit que ce serait bien de me garder un peu plus longtemps, mais il n'a pas pris ça en considération. Ça reste un jeu ! J'ai fait mon aventure comme je l'entendais et je ne regrette pas ce que j'ai fait.

Sur les réseaux sociaux, beaucoup vous apprécient et certains font état d'une certaine jalousie des autres aventuriers hommes envers vous. Qu'en pensez-vous ?

Quand on est dans le contexte du jeu, on ne ressent pas de jalousie ou autre. C'est après qu'on voit les choses à l'écran. Mais pour quelles raisons seraient-ils jaloux ? Il y a tellement de choses plus graves dans la vie. Je suis quelqu'un de super cool, je n'avais aucune arrière pensée quand j'ai agi. Koh-Lanta, c'est une aventure humaine où il faut avoir un super esprit d'équipe. Moi, j'ai tout fait pour l'équipe, et je suis peut-être passé à côté de choses. Je tiens à remercier les internautes de me soutenir. Je suis déçu et triste de ne pas pouvoir aller plus loin dans l'aventure. Je m'excuse auprès des téléspectateurs qui m'ont soutenu, mais ce n'est pas de ma faute.

Vous aviez déjà participé à une émission de survie (Wild, la course de survie, en 2018 sur M6). Quel souvenir en gardez-vous ?

J'en garde un souvenir mitigé, on va dire. C'est une aventure sympa, mais je ne préfère pas évoquer le sujet. Je me suis éclaté à Koh-Lanta, même si je ne suis pas resté longtemps.

Pourquoi retenter votre chance, dans Koh-Lanta cette fois ?

Pour l'aventure humaine ! Ça reste quand même une émission mythique. C'était un de mes projets, j'avais l'objectif d'y participer. Je l'ai fait donc je suis super content. On est super bien entouré, tout est sécurité, il y a une équipe de médecins qui nous protège, je me suis senti super à l'aise avec tout le monde... C'était super.

Combien de fois par an allez-vous à l'aventure ?

Je pars tous les ans. Je me mets en réelle condition de survie. Je pars avec le minimum de matériel, sans téléphone ni rien. Je me mets vraiment en danger. S'il m'arrive quoi que ce soit, c'est foutu pour moi. Je ne dis pas que c'est grave, mais j'ai eu quelques galères : piqué par un scorpion, par une raie, attaqué par des guêpes... J'ai aussi été obligé de me recoudre sur place parce que j'ai fait le con avec la machette. Tout ça fait partie de mon quotidien. Donc moi je ne conçois pas l'aventure si on est assisté par un téléphone satellitaire. Pour moi, c'est hors réseau. On n'affronte pas la nature, on compose avec elle.

Vous êtes-vous préparé de manière particulière pour Koh-Lanta ?

Je ne me suis pas du tout préparé ! J'y suis allé à la cool. J'ai fait confiance en mes capacités physiques, mentales, à une certaine philosophie que j'ai. Je suis parti tranquille !

Qu'est-ce que Koh-Lanta a changé à votre vie ?

Je me suis aperçu que la vie continue. Et participer à Koh-Lanta peut en quelque sorte booster mon activité de survie, mais sinon je n'ai pas changé mes comportements ni ma vie. Ça reste une superbe expérience.

Avez-vous eu plus de demandes pour vos aventures depuis la diffusion ?

Mon carnet commençait déjà à se remplir pour la saison avant Koh-Lanta. Et depuis il y en a eu d'autres. Je n'attendais pas l'émission pour ça. Mais ça va certainement booster mon activité, c'est évident ! Ce serait malhonnête de ma part de ne pas le dire.

Contenu exclusif ne pouvant être repris sans la mention de Purepeople.com.

publié le 28 février, Leila Messabih , Purepeople

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