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Un Si Grand Soleil : "Robin va attraper la légionellose et son pronostic vital va être engagé" révèle Guillaume Delorme

Fraîchement débarqué dans Un si grand soleil, Guillaume Delorme, l'interprète du docteur Evan Cresson, nous en dit plus sur ce qui attend son personnage au cours des prochains épisodes du feuilleton quotidien de France 2.

Evan Cresson, le nouveau médecin de l'hôpital de Montpellier, a fait une entrée discrète dans Un si grand soleil. Mais comme toujours sous le ciel méditerranéen, le calme ne va pas durer. Guillaume Delorme, son interprète, s'est confié au micro d'Allociné sur ce qui attend son personnage au cours des prochains épisodes du feuilleton de France 2.

Allociné : Comment êtes-vous arrivé sur Un si grand soleil ?

Guillaume Delorme : Par une audition simple. J'ai rencontré Joanna Delon puis la production a souhaité me revoir. On s'est vus dans le courant du mois de juillet et ils ont pris la décision de me faire venir.

Ensuite, mon intégration s'est faite au mois de septembre et c'est là que j'ai rencontré un peu tout le monde. Non seulement Montpellier, Vendargues, et les studios mais aussi mes camarades de jeu. C'était vraiment l'intégration d'une nouvelle famille dans la série. 

Qu'est-ce qui vous a séduit dans le rôle d'Evan ?

Il y a plusieurs volets. Celui de la fonction professionnelle déjà. Être médecin et pouvoir débattre des actualités ainsi que des difficultés que l'hôpital public rencontre, c'est vraiment très intéressant. Le volet familial m'a beaucoup plu également avec un mariage métissé et un cadre très stable. 

Justement, que pouvez-vous nous dire sur la famille Cresson ? 

Chloé (Randiane Naly) et Evan travaillent tous les deux dans le service public. Elle dans le domaine de la justice et lui pour l'hôpital. C'est un couple amoureux assez équilibré. Ils ont tous les deux une hyperactivité dans le service public. 

Chloé est greffière d'un juge qui se trouve à Montpellier mais aussi à Paris. Elle est donc toujours en déplacement et très investie dans ses affaires. Même s'ils travaillent tous les deux beaucoup, ils essaient d'être présents un maximum pour leur fils Robin (Lucas Ivoula) qui traverse ses propres péripéties. Il s'agit d'une famille unie qui va rencontrer quelques difficultés. 

Qu'est ce qui attend votre personnage au cours des prochains épisodes ? 

On a rencontré Evan dans ses fonctions de médecin rassurant et prévenant. Très rapidement, on va vraiment avancer dans différentes intrigues, notamment plus familiales. Ça va être centré sur Chloé, Robin et Evan.

La famille Cresson va rapidement rencontrer quelques problèmes. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ? 

Robin va avoir un petit accident et être admis à l'hôpital pour une fracture du tibia péroné. Au même moment, l'hôpital change son système de chauffage. A cause de quelques problèmes de condensation, une bactérie va se développer dans l'établissement et se propager à travers les souffleurs.

Robin va alors attraper la légionellose et son pronostic vital va être engagé. C'est un vrai sujet d'actualité car les maladies nosocomiales existent toujours au sein de l'hôpital.

J'imagine que toute cette histoire va mettre le couple de Chloé et Evan en péril...

C'est ça ! Ce genre de situation déstabilise un couple. Que vont-ils devenir face à l'adversité ? 

Est-ce que ça vous plaît de pouvoir évoquer des sujets d'actualité et d'être proche de la société d'aujourd'hui à travers votre personnage ? 

Je trouve ça prodigieux de pouvoir se donner la possibilité de débattre sur des sujets de fond sociétaux et de pouvoir le mettre en scène. Je trouve que c'est prodigieux de la part de la production et des auteurs.

Être inspiré de véritables sujets de société, c'est une chose mais on pourrait lire le journal. Le gros travail c'est de le mettre en scène. C'est la partie de la direction artistique : travailler sur des sujets de fond pour créer des scènes entre les personnages.

On essaie de rendre à l'image le travail des auteurs. En tant que comédiens, on essaie de travailler dans le respect et dans la compréhension du débat qui est mis en scène.

Vous avez joué dans la série La vie devant nous. Est-ce une série dont on vous parle encore ? 

Oui. Il y a toute une génération qui a suivi cette série. On m'en parle souvent. On me demande beaucoup de nouvelles de mes camarades de l'époque et ça me fait toujours énormément plaisir puisque j'ai beaucoup de gratitude.

Quand j'ai fait cette série, je devais avoir 19 ans, l'âge de mon fils. Non seulement j'ai appris mon métier mais en plus on était vraiment gâtés. Il y avait une liberté totale. On vivait une certaine forme d'adolescence.

Avec le recul, j'en garde un souvenir magnifique. Je suis toujours ravi de revoir mes camarades après toutes ces années. Je les revois souvent d'ailleurs. 

Peut-on espérer un retour de la série ? 

On a toujours envie de se réunir, que ce soit Camille de Pazzis, Marie Mouté, Louise Monot, Gianni Giardinelli ou Samuel Perche. On a toujours plaisir de se retrouver et on le fait souvent.

Évidemment, ce serait un plaisir immense mais il faut trouver l'axe et le sujet. Ce n'est jamais évident de partir sur un spin-off. Quand vingt ans ont passé, il faut trouver la raison pour laquelle on se retrouve et ce qu'on a à raconter.

Ce n'est pas que des personnages qui se retrouvent. On a forcément un travail d'auteur à faire au préalable. Tout seuls, on n'y arrivera pas parce qu'on est des interprètes. En tout cas, c'est une réflexion que j'ai depuis longtemps, mais ce n'est pas facile. 

Avez-vous d'autres projets en dehors d'Un si grand soleil dont vous souhaiteriez nous parler ?

Je suis très focus sur Un si grand soleil. A côté de ça, j'écris un petit peu. Je développe des idées originales. C'est toujours très facile de dire que des projets ne te conviennent pas mais ça l'est moins quand on s'y colle vraiment. Avec l'expérience, il y a des choses que je me permets d'écrire. 

Propos recueillis par téléphone le 20 décembre 2022.

publié le 27 janvier, Jennifer Radier, Allociné

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