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"On a failli mourir" : pourquoi Anthracite, qui cartonne sur Netflix, a été infernale à tourner ?

Afin de nous offrir le meilleur contenu possible, les acteurs, réalisateurs et leurs équipes n'hésitent pas à se sacrifier sur les tournages. Et c'est notamment ce qui s'est passé avec la production de la nouvelle création originale de Netflix : Anthracite. Camille Lou et Noémie Schmidt ont dévoilé un envers du décor chaotique.

Depuis sa mise en ligne le 10 avril 2024, Anthracite - la nouvelle création originale française de Netflix, truste la première place du classement des séries les plus regardées du moment. Un bel exploit quand on sait qu'elle fait face au retour ambitieux de Hartley Coeur à Vif ou encore à Mon petit renne, cette adaptation d'une terrible histoire vraie, qui doit faire le bonheur de son équipe et la soulager.

Un tournage infernal pour l'équipe d'AnthraciteEt pour cause, comme l'ont confié les acteurs auprès de Télé-Loisirs, le tournage de cette mini-série était loin d'être de tout repos. Afin d'apporter un semblant de réalisme à l'histoire, la production a opté pour une mise en scène dans de véritables décors naturels, plutôt qu'en studio. Et forcément, ce choix créatif n'a pas été sans conséquences.

"On roulait parfois pendant une heure en voiture pour arriver sur certains lieux du tournage. On devait faire quinze minutes de télécabine, trente minutes de télésiège, marcher... Même chose au retour", s'est notamment souvenu Camille Lou. Or, si l'interprète de Giovanna DeLuca prend ça avec le sourire aujourd'hui, elle a pourtant été la première à souffrir à l'époque : "J'ai pris un coup de soleil oculaire, je ne savais même pas que cela existait !"

La comédienne l'a ensuite ajouté, "C'était rude la montagne en hiver, qu'est ce qu'on a eu froid...", ce à quoi Noémie Schmidt a réagi, "On a failli mourir". Puis, l'interprète d'Ida Heilman l'a précisé : "Il n'y a rien de faux, c'est avec de vraies explosions avec de la poussière dans la bouche". Et surtout... avec de véritables risques sanitaires.

"Ce tournage est un dossier. On a même eu des alertes au monoxyde de carbone", a reconnu Julius Berg, le réalisateur. Heureusement, ces alertes "se sont révélées fausses", mais elles ont malgré tout marqué les esprits. "C'était assez éprouvant de devoir s'enfoncer assez profondément pendant des heures, a-t-il soufflé. On n'était pas à l'aise mais cela a servi le jeu et la réalisation".

Et au regard du succès actuel, ces sacrifices n'auront effectivement pas été vains.

publié le 18 avril, Quentin Piton , Purebreak

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