Mon petit renne : qu'est devenue la harceleuse de Richard Gadd dans la vraie vie ? L'acteur "mitigé" à ce sujet
Les abonnés Netflix restent bouche bée devant la mini-série "Mon petit renne". Et pour cause. Chaque détail raconté dans ces sept épisodes a réellement été vécu par Richard Gadd. La plateforme a même utilisé les vrais e-mails envoyés par Martha...
Un joli conte de Noël, proposé par Netflix un peu trop à l'avance ? Pas vraiment. La série Mon petit renne, qui est disponible sur la plateforme depuis le 11 avril 2024, ne parle pas du grand bonhomme rouge ni de sa distribution de cadeaux fantastiques. Mon petit renne, Baby reindeer en version originale, est tout simplement le surnom que donne Martha, une dangereuse stalkeuse, à un barman dont elle convoite les charmes... quitte à devenir beaucoup BEAUCOUP trop insistante. Cette histoire, qui se décline en sept épisodes, est l'adaptation à l'écran du one-man-show de Richard Gadd qui a véritablement vécu cette situation.
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Elle s'appelle Martha Scott. Elle prétend être avocate mais ne peut pas se permettre de payer un coca light. Et elle lui rend visite tous les jours. Tous. Les. Jours. La relation inquiétante qu'entretiennent Donny et Martha à l'écran est donc basée sur des faits réels. Comme Richard Gadd l'a expliqué à The Independent, le harcèlement qu'il a subi a duré pendant 4 ans et demi. Durant cette période, il a reçu 41 071 mails, 350 heures de messages vocaux, 744 tweets, 46 messages Facebook et 106 pages de lettres manuscrites. Il a également eu le droit à quelques cadeaux un peu curieux, dont un chapeau en laine, des sous-vêtements, des somnifères et, bien sûr, une peluche en forme de renne.
S'il a accepté de se libérer d'un tel poids en public, Richard Gadd reste très discret quant à l'identité réelle de celle qu'il appelle Martha dans la série Mon petit renne, brillamment interprétée par Jessica Gunning. On ignore même si la fin de cette saison - dont on ne dira rien pour éviter de vous spoiler - est identique à la réalité.
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Tout ce que l'on sait à ce propos, c'est que le problème est "résolu". "J'ai eu des sentiments mitigés à ce sujet, assure le comédien de 34 ans, qui a également travaillé sur la série Sex Education, auprès du Times. Je ne voulais pas jeter en prison quelqu'un qui souffrait d'un tel problème de santé mentale. Je suis beaucoup plus prudent avec les gens maintenant. Il me faut beaucoup plus de temps pour leur accorder ma confiance. Avant, je me jetais dans des situations avec un tel abandon... et je me brûlais les ailes."
publié le 17 avril, Yohann Turi , Purebreak
