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Demain nous appartient : "Soizic est là pour récupérer François"... Les révélations de Charlie Nune sur son arrivée dans la série

Arrivée il y a quelques jours dans "Demain nous appartient", Soizic ne laisse personne indifférent à l'hôpital. Et s'apprête à secouer la vie de son ex, François (Emmanuel Moire). Charlie Nune, son interprète, nous dit tout sur ce nouveau personnage.

Nouvelle venue dans l'univers de Demain nous appartient, la comédienne Charlie Nune a fait une arrivée remarquée dans le rôle de Soizic Vernet, nouveau médecin de l'hôpital Saint-Clair qui a mis au monde il y a quelques jours la fille de Roxane et Sara.

Loin d'avoir sa langue dans sa poche, ce nouveau personnage promet de faire des étincelles à l'hôpital. Mais pas que, puisque Soizic est également l'ex-compagne de François Lehaut, incarné par Emmanuel Moire, et la mère d'Adam (Alain le Bars). Charlie a-t-elle du souci à se faire ?

Bien connue des fans de Plus belle la vie, feuilleton dans lequel elle a prêté ses traits à Eve Tressere, Charlie Nune s'est confiée à notre micro sur son arrivée dans Demain nous appartient et nous en a dit un peu plus sur ce qui attend son personnage dans les prochains épisodes.

AlloCiné : Qu'est-ce qui vous a plu dans le personnage de Soizic Vernet ?

Charlie Nune : Soizic me ressemble sur certains points. Des qualités que j'aime mettre en avant, comme le franc parler, le coté cash. Elle et moi, on a la même maladresse de mettre les pieds dans le plat (rires). Je trouve que ce sont des traits de caractère très touchants.

Après, Soizic a un truc que je n'ai pas du tout dans la vie, c'est qu'elle est presque calculatrice parce qu'elle vient pour récupérer François, son ex, et donc foutre le bordel dans son couple. Chose que pour le coup je ne suis pas du tout dans la vie (rires).

Vous aviez déjà fait l'expérience d'un feuilleton quotidien avec Plus belle la vie. Avez-vous hésité à repartir dans une aventure quotidienne ?

Non, pas du tout. J'étais très contente.

Que pouvez-vous nous dire sur l'arrivée de Soizic ?

Elle dit qu'elle vient pour se rapprocher de son fils mais elle vient aussi pour se rapprocher de son ex. Avec Emmanuel Moire, on s'est racontés que François et Soizic s'étaient séparés parce que c'était une grosse casse-couilles.

En vrai, elle est un peu dégoûtée que son fils ait préféré vivre avec son père. Elle dit que c'était mieux pour lui pour qu'il s'ouvre aux gens, mais en réalité son fils est parti vivre avec son père parce que sa mère lui cassait les pieds. Et donc elle le suit un peu parce que laisser partir son enfant c'est extrêmement compliqué pour elle.

Mais, vraiment, je pense qu'il y a aussi une question d'égo dans tout ça. Elle est blessée et elle veut récupérer son mec.

On peut donc s'attendre à des tensions entre Charlie (Clémence Lassalas) et Soizic ?

Oui. Ce sont les meilleures scènes à jouer (rires). Ça marche très bien parce que Charlie a un caractère très fort et pétillant. Nos personnages se rapprochent beaucoup et ça donne des scènes extrêmement percutantes avec de très bonnes punchlines et des petits coups bas. On s'éclate avec Clémence à jouer ça. C'est ce qui nous plait le plus.

Ça a tout de suite matché avec Emmanuel Moire, Alain le Bars et Clémence Lassalas ?

Tout de suite ! Je suis arrivée l'après-midi et le soir ils sont tous venus boire un verre avec moi alors qu'ils avaient tourné toute la journée. Ils ont été très accueillants. D'ailleurs, toute l'équipe est très accueillante. C'est la première fois que je rencontre une équipe comme celle-ci.

Pour l'instant tout va bien entre François et Charlie. Est-ce que l'arrivée de Soizic va réveiller des sentiments chez François ?

Il faudra poser la question à Emmanuel. Je ne sais pas (rires).

Les personnages de Demain nous appartient cachent toujours des secrets ou des zones d'ombre. C'est aussi le cas de Soizic ?

Certainement (rires). C'est ce qui fait le côté profond du personnage mais ça on ne peut pas le découvrir tout de suite, sinon il n'y a plus de secret.

En dehors des intrigues familiales, que pouvez-vous nous dire sur l'arrivée de Soizic à l'hôpital ?

Elle est détonante. On ne peut pas la louper (rires). Toutes les interactions qu'elle a avec les gens qui sont déjà sur place sont très percutantes. On va dire ça comme ça (rires). Ce n'est pas méchant mais c'est juste qu'elle n'a pas de filtres.

Est-ce qu'il y a des médecins avec qui elle pourrait se lier d'amitié ? Victoire (Solène Hébert) par exemple ?

Pas forcément Victoire justement (rires). C'est peut-être la seule avec qui ça devient très compliqué assez rapidement. Deux blondes ensemble dans une même salle, ça ne marche pas (rires). Pour l'instant, il y a surtout du remue-ménage dans leurs interactions.

Connaissiez-vous certains des comédiens de Demain nous appartient avant de rejoindre l'aventure ?

Oui, quelques uns. Camille de Pazzis et Alexandre Varga notamment, parce qu'on a tourné ensemble dans La vie est à nous il y a quelques années. Dounia Coesens aussi. Avec Dounia, on nous appelle Tic et Tac. On est très proches. On se voit beaucoup en dehors. Il y a aussi beaucoup de personnes de l'équipe technique que je connaissais déjà d'avant.

Avez-vous déjà partagé des séquences avec eux ?

J'ai des séquences avec Alexandre, mais je n'ai pas encore tourné avec Dounia. J'adorerais bien sûr, mais, vous savez, on a une visibilité assez limitée sur les épisodes à venir. Donc on verra bien.

Et avec Camille, vraisemblablement on n'aura pas de scènes en commun car je suis dans l'univers de l'hôpital alors qu'elle évolue dans le décor du lycée. Je crois qu'on a une petite scène en commun, mais c'est tout.

Soizic est-il un personnage qui a vocation à s'inscrire dans la durée ?

Oui. Maintenant que je suis là, je ne bouge plus (rires). Tant qu'on veut de moi en tout cas, je reste. Je suis très contente d'être là. J'aime beaucoup ce rythme de tournage. J'aime beaucoup l'humain en général. Là, il y a tellement de gens. C'est une grosse famille. C'est une grosse colonie de vacances. Franchement, on s'éclate.

Cependant, c'est beaucoup de boulot, il ne faut pas se méprendre. C'est du boulot tout le temps, même quand on ne tourne pas. On se voit avant, on se voit après, on se voit pendant. Les répétitions, c'est tout le temps. Il y a des coachs, des répétiteurs. C'est énormément de travail. Mais j'aime beaucoup ce rythme de travail. Si on veut faire du travail de qualité, il faut bosser. Il n'y a pas de mystère.

Vous évoquiez La vie est nous, la suite de La vie devant nous qui a été diffusée en 2009 sur TF1 et dans laquelle vous aviez pour partenaires Camille de Pazzis et Alexandre Varga. Quel souvenir gardez-vous de cette aventure et du personnage de Kelly ?

C'est un très bon souvenir. C'était une première expérience. Le seul truc que je regrette, c'est que je ne me rendais pas compte de la chance que j'avais à cette époque-là. Je n'étais pas assez dans l'instant à me dire "j'ai de la chance". Je me disais surtout que je voulais faire du cinéma. Et quand on m'a fait la réflexion, je n'ai pas compris. C'est après que je me suis dit que je n'avais pas assez profité.

Quant à Kelly, c'était l'une des premières lesbiennes de la télévision française. J'aime bien parce qu'on me propose souvent des personnages qui n'ont pas encore été vus. Peut-être parce que je n'ai aucun tabou à jouer tous types de personnages. Je n'ai pas peur d'y aller. Je pense que le public le sait et que les chaînes le savent aussi.

Vos anciens partenaires de jeu évoquent parfois un possible retour de La vie devant nous. Pensez-vous que ça puisse se faire ?

Je suis persuadée que ça cartonnerait si ça revenait. Ça marcherait du feu de dieu. D'ailleurs, je leur souhaite qu'ils refassent un truc comme ça, avec ou sans nous. On nous en parle souvent de cette série, ça a clairement marqué le public.

publié le 1 mars, Jérémie Dunand, Allociné

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