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Demain nous appartient : Martin a-t-il essayé de tuer l'arnaqueuse ? Les révélations de Franck Monsigny sur la fin de l'intrigue

Plongée dans le coma, Delphine Laborde a-t-elle été attaquée par Martin ou Sébastien Perraud dans "Demain nous appartient" ? Franck Monsigny, l'interprète du commandant Constant, nous en dit plus sur ce qui nous attend dans les prochains épisodes.

AlloCiné : Martin est actuellement au cœur d'une grande intrigue, qui implique également les Daunier et le procureur Perraud, et qui chamboule complètement sa vie personnelle et professionnelle. Comment avez-vous réagi quand vous avez appris ce que les auteurs de Demain nous appartient vous réservaient ?

Franck Monsigny : J'ai vite compris que cette intrigue allait être croustillante car cette femme fait plusieurs victimes, et les deux plus marquantes sont celles du commissariat : Martin et Sébastien Perraud.

Ça chamboule un peu l'univers de leurs rapports hiérarchiques, c'est ça qui était sympa à aborder avec Xavier Deluc. Et c'était intéressant aussi d'envisager que Martin puisse renouer des sentiments avec quelqu'un. Même s'il subit une grosse déconvenue avec Claire/Delphine.

Martin est un bon flic, très impliqué dans son boulot. Vous trouviez ça intéressant d'explorer une autre facette du personnage et de montrer que, lui aussi, peut se faire avoir par une arnaqueuse ?

Oui, complètement. Je pense que ces histoires d'escroquerie marchent bien dans les démarrages, quand c'est tout feu tout flamme, que c'est très enthousiasmant. On connaît tous ça quand on démarre une histoire : on est peu comme dans une bulle, sans avoir de recul. Donc ça ne m'étonne pas que Martin puisse se faire avoir, car ça fait un moment qu'il est célibataire.

Cette femme a été suffisamment bien écrite pour aller taper sur les points faibles de chaque personnage. Avec le procureur, elle touche au coeur. Avec Martin on sent que c'est un peu plus physique. Chacun a eu son moment de faiblesse qui a été saisi par cette arnaqueuse.

Delphine Laborde, l'arnaqueuse, est retrouvée inconsciente dans l'épisode du 28 octobre et se retrouve plongée dans le coma. Que pouvez-vous dire sur ce qui nous attend dans les derniers épisodes de cette arche narrative ?

Il va y avoir encore un revirement de situation car cette arnaqueuse a d'anciennes proies sur son dos, elle se retrouve elle aussi dans une situation où elle devient la cible de quelqu'un. Et l'enquête va donc prendre un tournant inattendu.

On va donc se demander qui en veut à cette arnaqueuse. Et notamment s'il pourrait s'agir du procureur, qui s'est fait avoir et qui pourrait très mal le vivre. Il va y avoir un petit mélange des intrigues durant lequel Martin et Sébastien Perraud vont être confrontés l'un à l'autre. Ils vont devoir s'expliquer, car ils sont tous les deux piqués par cette situation et méfiants l'un de l'autre. Ça s'annonce assez croustillant.

Martin s'était lancé aux trousses de l'arnaqueuse et avait assuré qu'elle lui avait échappé. Va-t-il être soupçonné d'avoir menti et d'avoir fait justice lui-même en s'en prenant à Delphine ?

La question va se poser, c'est certain. En toute intégrité, Martin doit laisser le champ à ses équipes de faire ce qu'il aurait lui-même fait. Martin étant potentiellement l'une des dernières personnes à avoir fréquenté cette Delphine, il est forcément sur la liste des suspects.

Ses hommes ne doivent pas se priver de faire leur travail. C'est d'ailleurs une phrase qu'il prononce dans la série : "Si vous n'aviez pas de soupçons me concernant, vous n'auriez rien à faire dans la police". C'est très clair au moins (rires).

La saison dernière, Martin s'est découvert un fils en la personne de Nordine. Comment se passe le travail avec Youcef Agal ?

Comme on le voit à l'écran. C'est fluide, c'est simple. On s'amuse autant sur le tournage que ce qu'on voit dans les épisodes. On n'a pas besoin de la magie du montage. J'aime beaucoup tourner avec Youcef, et on n'a de cesse de demander encore plus de développement dans cette relation père-fils, parce que ça marche, c'est touchant, les gens aiment ça.

On imagine que l'histoire d'amour entre Nordine et Manon (Louvia Bachelier) va continuer à se développer avec le temps. Martin va-t-il interagir un peu plus avec Manon dans les prochains épisodes de Demain nous appartient ?

Je n'en ai aucune idée. Je n'ai encore rien vu arriver dans ce sens, même si on n'est évidemment pas à l'abri que cela se produise.

Pour le moment on s'attelle à une très belle arche qui va arriver à l'issue de la coupure de la diffusion durant la Coupe du monde. Derrière on va taper fort pour récupérer nos téléspectateurs, avec des arches fortes.

Il va notamment y avoir une intrigue chorale qui a nous fait faire pas mal de nuits blanches sur le tournage, dans un très beau domaine viticole de la région. Et ça va tourner autour du personnage de Karim (Samy Gharbi), de ses racines familiales. Avec évidemment une intrigue criminelle aussi.

Je pense que les téléspectateurs vont se régaler car ça va permettre à des personnages qu'on ne voit jamais ensemble d'interagir. Ça va être assez jouissif.

On a récemment revu la maison de Martin à l'écran. Va-t-on continuer à voir un peu plus Martin dans sa vie personnelle ?

Ce n'est pas évident que la vie sentimentale de Martin amène forcément à ce décor. Martin on l'aime avec le cuir, on l'aime au commissariat ou en action. Il représente la droiture et la justice.

Cela étant dit, j'ai toujours aimé travaillé l'aspect sentimental de Martin, et il y en a un qui se pointe à l'horizon. Mais est-ce qu'on redécouvrira un peu plus le décor de la maison de Martin ? Je ne sais pas. Mais en tout cas on va repartir sur des aventures autres que policières (rires).

Impossible de parler de la vie sentimentale de Martin sans évoquer le départ d'Audrey Looten en début d'année. Comment avez-vous vécu ces adieux ?

Ça a été difficile de se dire au revoir. La dernière séquence a été difficile à tourner car moi je restais alors qu'Audrey Looten, qui joue le rôle de Virginie, partait réellement. Et elle avait mal au coeur de le faire, car elle s'était attachée au personnage et à la série.

On a vécu ça comme une petite mort. Un au revoir pas grave, mais quand même. On a tourné le dos à des jolis moments de famille qu'on avait eu avec Xavier Widhoff aussi, qui jouait Jules. Ça a été très émouvant à tourner.

En parallèle de Demain nous appartient, vous avez sorti un single cet été, "A quel moment on kiffe", sous le nom de scène de Mancini. La musique est un focus important pour vous dorénavant ?

La musique c'est un pendant qui est complémentaire, qui ne remplace en rien les grandes avancées que j'ai pu avoir en tant que comédien. Mais c'est vrai que c'est un fantasme enfoui que j'ai décidé de faire vivre.

Le titre a très bien marché. Les producteurs suivent. Je vais continuer à accumuler les chansons, jusqu'à ce qu'on en ait 5 ou 6, afin de pouvoir faire des showcases ou des festivals l'été prochain. Et j'attends la bonne nouvelle d'une proposition de featuring pour un deuxième morceau.

Donc c'est vraiment quelque chose que je continue de mener parallèlement à la série et à mes projets de comédien.

publié le 1 novembre, Jérémie Dunand, Allociné

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