Actus cinéma

Vincent Cassel évoque ses débuts au cinéma

Vincent Cassel au Festival de Cannes, le 19 mai 2016.

© Aurore Marechal, Abaca

Le 8 janvier 2020, Vincent Cassel sera à l'affiche du film américain "Underwater" aux côtés de Kristen Stewart. À cette occasion, l'acteur habitué à jouer les méchants est revenu sur sa carrière dans Télé-Loisirs.

En 1995, Vincent Cassel se révèle dans le film de Mathieu Kassovitz "La Haine". Depuis, l'acteur jongle entre le cinéma français et les productions hollywoodiennes. Quelques mois après la sortie du film "Hors Normes" qui aborde l'autisme, le comédien est à la tête d'un film de science-fiction américain.

"C'est ma curiosité qui m'a amené là. Qu'est-ce que je vais bien aller foutre dans un film de science-fiction américain ? Justement comme je ne sais pas je vais aller voir. Donc j'ai fait ça, et je me suis bien marré. J'ai découvert le film avec ma fille de 9 ans, elle a adoré", a-t-il déclaré à Télé-Loisirs. C'est aux côtés de Kristen Stewart, qui a vécu un tournage difficile, que Vincent Cassel a pris place dans "Underwater". Pris au piège dans les profondeurs marines avec d'autres scientifiques, ils vont devoir faire face à d'étranges phénomènes.

Dans l'ombre de son père

Depuis 30 ans, Vincent Cassel enchaîne les films. Fils de Jean-Pierre Cassel, l'acteur s'est fait connaître dans un rôle de jeune de banlieue et au départ, personne ne pensait qu'il serait crédible : "'La Haine' c'est ma jeunesse, c'est le début. Je me rappelle quand Mathieu Kassovitz m'a casté, au début il y avait plein de gens, même des potes à moi qui disaient : 'Mais pourquoi tu le prends lui, il n'a rien à faire là-dedans, c'est un fils de.' Et moi je n'ai rien dit, mais j'avais une volonté d'être crédible là-dedans."

Par ailleurs, lorsqu'il évoque sa première expérience cinématographique dans "Les cigognes n'en font qu'à leur tête" en 1988, l'acteur raconte : "J'avais un petit rôle et j'avais l'impression de jouer 'Le Cid'. Il fallait que je m'invente encore, j'avais l'ombre de mon père. J'étais que sur la défensive (...) J'étais une plaie."

publié le 7 janvier, Mégane Bellée

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