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Valérie Lemercier a "souvent réclamé d'être maîtresse de cérémonie" à Cannes

Alors qu'elle s'apprête à présenter son dernier film, "Aline", hors compétition au Festival de Cannes, Valérie Lemercier a accordé une interview au Parisien. Dans cet entretien, publié le 12 juillet 2021, l'actrice et réalisatrice revient sur sa relation parfois compliquée avec l'institution cannoise.

"J'ai toujours eu l'impression que Cannes, ce n'était pas pour moi.", commence Valérie Lemercier dans une nouvelle interview accordée au Parisien. Venue pour présenter son nouveau film, "Aline", lors du Festival, l'actrice et réalisatrice dit avant tout être là "pour la joie". Celle qui incarne dans le film une version fictive de la chanteuse Céline Dion, dit entretenir une relation compliquée avec l'institution cannoise. En effet, celle qui a "souvent réclamé d'être maîtresse de cérémonie", s'est ainsi vu refuser le rôle sous prétexte qu'elle n'était pas "assez internationale".

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"J'avais planté une petite graine"

Jusqu'ici, Valérie Lemercier était donc assez peu venue sur la Croisette. Elle conserve néanmoins un souvenir assez improbable de son passage en 1993 pour "Les Visiteurs" : "On a monté les marches et on les a redescendues aussitôt (...) moi, naïvement, je pensais qu'on allait voir un film... - pour aller manger une bouillabaisse avec Harvey Weinstein, qui ne m'a pas regardée !"

Même si l'actrice ne croyait pas être sélectionnée à Cannes, elle avoue avoir dissimulé dans "Aline" un petit clin d'oeil au Festival : "(...) Dans la scène du film où Aline pleure dans son lit, j'ai un T-shirt avec une inscription brillante 'Cannes Côte d'Azur' qu'on ne voit pas à l'écran. J'avais planté une petite graine." Néanmoins, après avoir affronté les retours de la Croisette, Valérie Lemercier devra encore faire face à son juge le plus sévère : le public québécois. Alors que le film sortira dans la province canadienne en novembre prochain, la Française s'apprête ainsi à y présenter son film en avant-première dans deux semaines, un moment qu'elle attend avec un peu d'appréhension : "L'attachée de presse m'a dit que les Québécois m'attendaient 'avec une brique et un fanal.'"

publié le 12 juillet, Marine Pallec, Jellyfish France

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