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Une ode américaine : Glenn Close méconnaissable face à la caméra de Ron Howard

À l'affiche du long-métrage "Une ode américaine" de Ron Howard, Glenn Close s'est entretenue avec le Journal du Dimanche, mardi 24 novembre 2020. L'actrice y raconte comment elle s'est métamorphosée pour prendre possession de ce rôle d'envergure.

Mardi 24 novembre, Netflix a accueilli le nouveau long-métrage de Ron Howard dans son catalogue. "Une ode américaine" s'inspire des mémoires de l'homme d'affaires J. D. Vance, "Hillbilly Elegy", publiées en 2016. Dans ce drame familial mis en scène par le réalisateur de "Apollo 13" (1995), Glenn Close incarne Mamaw, "une grand-mère qui décide d'élever son petit-fils pour le soustraire à la mauvaise influence de sa propre fille, toxicomane". "Une fresque sociale sur l'Amérique blanche défavorisée", comme le détaille Télérama, pour laquelle l'actrice a pris plaisir à se métamorphoser.

"J'aime me transformer et qu'on ne me reconnaisse pas"

"J'étais très excitée quand Ron Howard m'a proposé ce scénario car j'adore explorer de nouveaux territoires. J'ai eu le coup de foudre pour Mamaw, cette femme de caractère qui a bien existé. J'admire la manière dont elle a pris sa vie en main, alors qu'elle venait de loin", explique Glenn Close au JDD. Pour se glisser dans la peau de son personnage, l'actrice est allée "sur les traces de Mamaw, chez elle, dans le sud de l'Ohio": "Le récit n'aurait pas cette authenticité sans tout ce travail en amont." Mais le plus bluffant dans sa performance, est sans doute sa transformation physique : "J'aime me transformer et qu'on ne me reconnaisse pas. Avant le tournage, j'ai contacté Matthew Mungle, mon maquilleur attitré, et Martial Corneville, qui me coiffe et confectionne mes perruques depuis des années. Ces deux artistes exceptionnels avaient déjà collaboré sur 'Albert Nobbs', de Rodrigo García, où je jouais une femme du 19e siècle qui se déguisait en homme pour pouvoir travailler. Là, j'ai ajouté les lunettes et les vêtements de Mamaw, dont certains nous ont été prêtés par la famille. Au bout du compte, ce n'était plus moi."

publié le 25 novembre, Mégane Bellée

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