Actus cinéma

Samuel L. Jackson cite Les Huit Salopards comme son "expérience la plus forte"

Virtuellement présent au SCAD Savannah Film Festival pour recevoir son prix Legend of Cinema, vendredi 30 octobre 2020, Samuel L. Jackson a profité de cet honneur pour revenir sur sa prolifique carrière et mettre en avant une oeuvre qui l'a particulièrement marqué.

Lors d'une interview en visio avec une journaliste d'Entertainment Weekly, dans le cadre du SCAD Savannah Film Festival, Samuel L. Jackson s'est montré causeur et rieur. Très heureux d'obtenir un prix lors de cet événement qui a habituellement lieu en Géorgie, état américain où il a débuté dans le milieu, l'acteur a tout de même pointé du doigt un détail agaçant. Le titre de cette récompense "Legend of Cinema" le "dérange" : "Les légendes sont des gens qui accomplissent des choses qui ne peuvent pas être accomplies par d'autres personnes, ou qui ont fait quelque chose de super extraordinaire. J'ai persévéré par le travail acharné et l'acharnement pour arriver là où je suis." Après cette rapide mise au point, celui qui refuse d'être considéré comme une légende a évoqué sa longue filmographie.

Avec le reste du casting, ils s'écrivent toujours chaque semaine

"Django Unchained", "Incassable", "Une journée en enfer", "Star Wars", ... Parmi les 150 oeuvres qu'il a tournées, Samuel L. Jackson a donné les noms de celles qu'il se plaît à regarder mais seulement quand il "zappe à la télévision et ne trouve rien" : "Pulp Fiction", "Jackie Brown", "187 code meurtre", "Coach Carter" ou "Peur bleue". Pourtant, le long-métrage qui a le plus impacté le septuagénaire n'est pas dans cette liste. Le comédien fétiche de Quentin Tarantino se dit marqué par "Les Huit Salopards". Il affectionne particulièrement le casting avec qui il est toujours connecté : "Les haineux des 'Huit Salopards', nous avons une conversation où nous nous écrivons chaque semaine pour dire où on est, ce qu'on fait et nous commentons la situation politique. C'est la connexion cinématographique la plus forte que j'aie jamais eue."

publié le 5 novembre, Elodie Falco

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