Actus cinéma

Ryan Gosling : "Les femmes sont plus fortes et plus évoluées que les hommes"

Ryan Gosling lors de sa montée des marches cannoises pour la projection de The Nice Guys en 2016

© Genin-Hahn-Marechal/, Abaca

Actuellement à l'affiche de la comédie policière The Nice Guys, Ryan Gosling s'est confié sur son rapport aux femmes dans les colonnes du magazine londonien Evening Standard. Et son discours ne devrait pas décevoir ses fans.

Féministe notoire, l'acteur de Drive a ainsi dévoilé s'être toujours senti plus à l'aise avec les femmes qu'avec ses congénères masculins. Il explique : "J'ai toujours préféré les femmes. J'ai été élevé par ma mère et ma grande soeur, j'ai trouvé ma voie à travers les cours de danse. Ma vie de famille se fait au milieu des femmes. Elles me rendent meilleur". Une belle déclaration pour son épouse Eva Mendes et ses deux filles, Esmeralda et Amada, qu'il complète de propos plus tranchés : "Elles sont plus fortes, plus évoluées. Tu te rends compte, très vite et très tôt, surtout quand tu as des filles, qu'elles ont une longueur d'avance sur les garçons. (...) Elles sont meilleures que nous".

Le comédien évoque également la question du harcèlement en revenant sur un souvenir d'enfance marquant : "Quand ma mère et moi allions faire les courses, des types tournaient dans le quartier en voiture. Ça faisait très peur, surtout quand j'étais petit. Il y avait un côté prédateur, comme lors d'une chasse". Et de conclure, presque logiquement, qu'il imagine bien une future présidente à la tête des États-Unis, sans pour autant citer le nom d'Hillary Clinton, qui semble en bonne voie pour devenir la prochaine candidate du parti démocrate. "Je pense que l'Amérique a besoin d'une poigne féminine", affirme ainsi Ryan Gosling avec conviction.

S'il n'explique pas ici les raisons de son refus, notons toutefois que le comédien avait décliné le rôle de Christian Grey dans 50 Nuances de Grey, finalement dévolu à Jamie Dornan. Mais on peut assez facilement imaginer que la romance sado-masochiste entre l'étudiante naïve et le milliardaire, pas féministe pour un sou, n'a pas vraiment dû l'emballer.

publié le 6 juin, Pauline Julien

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