Actus cinéma

Revue de presse : The Neon Demon époustoufle la critique

La jeune Elle Fanning, ensanglantée dans The Neon Demon de Nicolas Winding Refn

© The jokers, DR

Moins d'un mois après sa projection en compétition cannoise, la nouvelle réalisation choc de Nicolas Winding Refn débarque en salle. Mais The Neon Demon, très attendu des cinéphiles, tient-il vraiment ses promesses ? Revue de presse.

La mise en scène si caractéristique du cinéaste danois a encore frappé, envoûtant en grand nombre les journalistes ayant vu le film. C'est d'ailleurs le talent de Winding Refn qui ressort d'une grande majorité des critiques. "Époustouflant", c'est le terme que choisissent Culturebox et L'Express pour qualifier l'aspect visuel de ce thriller d'épouvante dans l'univers de la mode tandis que La Voix du Nord remarque "des plans d'une sophistication inouïe". LCI de son côté va jusqu'à assimiler Nicolas Winding Refn à "un génie de la haute-couture trash, pour qui le bon goût est l'ennemi de la créativité." Et Les Cahiers du cinéma de résumer : "The Neon Demon n'est pas une énième fable de chair fraîche pervertie et dévorée par la société du spectacle, c'est la mise en scène d'une hantise réciproque jusque dans les moindres détails de l'image."

Télérama non plus ne cache pas son plaisir face au nouveau film du réalisateur de Drive : "Sophistiquée et crue, cette guerre des belles est d'une futilité perverse, sexy, sanglante, fun." Même verdict pour Ecran Large qui écrit : "Vénéneux, retors, et cruellement drôle, The Neon Demon est un uppercut esthétique inclassable, parfois déconcertant, toujours jubilatoire." Et si Les Fiches du Cinéma n'hésitent pas à comparer le long-métrage à Mulholland Drive, le site aVoir-aLire.com va quant à lui directement chercher sa référence dans un film de genre tout aussi culte : Suspiria de Dario Argento.

Avec une moyenne de 3,4 étoiles sur 5 sur Allociné, The Neon Demon fait donc aussi bien qu'Only God Forgives, la précédente réalisation de Winding Refn. À découvrir en salle dès ce mercredi.

publié le 8 juin, Pauline Julien

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