Actus cinéma

Retour sur 3 scènes de sexe non simulées du cinéma

Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe dans le sulfureux

© Les Films du Losange, DR

Dès qu'une scène un peu trop osée arrive sur nos écrans, la question se pose inévitablement : sexe simulé ou non ? On se souvient notamment du buzz autour de "La Vie d'Adèle" en 2013 ou encore du sulfureux "Nymphomaniac" l'année suivante. Retour sur trois scènes de sexe non simulées qui ont marqué les annales du Septième Art.

- "L'Empire des sens", de Nagisa Oshima (1976)

Tokyo, 1936. Kichizo, le propriétaire d'une auberge, désire fortement la servante Sada Abe. Au fil de leur relation, Kichizo a des pulsions sexuelles de plus en plus violentes. À tel point qu'il en vient presque à violer les femmes qu'il fréquente. Un jour, le drame survient : il tue une vieille geisha, alors que Sada multiplie de son côté les expériences sexuelles...

"L'Empire des sens" a fait souffler un doux vent de scandale sur les salles japonaises à sa sortie en 1976. Au point qu'il fut purement et simplement censuré au pays du soleil levant tandis que son réalisateur, Nagisa Oshima, dut quant à lui en répondre devant la Justice. En cause, ses nombreuses scènes érotiques on ne peut plus intenses, parmi lesquelles un certain nombre d'actes sexuels non simulés.

- "Brown Bunny", de Vincent Gallo (2003)

Bud Clay passe son temps dans des courses de motos. Il essaie en vain d'oublier Daisy, l'amour de sa vie. Après sa dernière course dans le New Hampshire, il se rend en Californie où se déroule la prochaine course. C'est le début d'un voyage à travers l'Amérique durant lequel il va tenter chaque jour de trouver un nouvel amour. Mais il ne peut se résoudre à remplacer la seule et unique fille qu'il ait jamais aimée et qu'il aimera à tout jamais...

En véritable roi de la provoc', Vincent Gallo a une nouvelle fois fait sensation en 2003 avec la projection de "Brown Bunny" en compétition du Festival de Cannes. Une scène du film a particulièrement indigné la Croisette, celle montrant Chloë Sevigny en train de faire une fellation à Vincent Gallo, à la fois acteur et réalisateur du long-métrage, mais aussi compagnon de la comédienne à la ville. Si la rumeur voulait que l'acteur ait utilisé une prothèse pour l'occasion, celui-ci a toujours affirmé qu'il n'en était rien.

- "Antichrist", de Lars von Trier (2009)

Un couple en deuil se retire à 'Eden', un chalet isolé dans la forêt, où ils espèrent guérir leurs coeurs et sauver leur mariage. Mais la nature reprend ses droits et les choses vont de mal en pis...

Lars von Trier est un habitué du sexe non-simulé. Depuis "Les Idiots" en 1998 jusqu'à "Nymphomaniac", le cinéaste ne rate pas une occasion de déchaîner les passions. Et à ce titre, "Antichrist", présenté en 2009 sur la Croisette, n'a pas fait exception. Le film, d'une violence et d'un érotisme rares, offre un certain nombre de scènes non simulées des plus explicites. Petite précision toutefois : comme souvent au cinéma, des acteurs porno ont servi de doublures à Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe.

publié le 8 novembre, Pauline Julien

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