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Rambo : Sylvester Stallone a voulu "brûler" la première version du film

Sorti en 1982 aux États-Unis, le premier Rambo y a rencontré un succès considérable. Pourtant, au début de l'aventure, son acteur principal n'y croyait pas vraiment...

Aujourd'hui, Sylvester Stallone est indissociable de deux de ses personnages iconiques, Rocky et Rambo, qui ont chacun été les héros de nombreux films. Le 25 septembre 2019, le second reviendra d'ailleurs dans un cinquième épisode, "Rambo : Last Blood". À cette occasion, l'acteur de 73 ans a accordé un entretien aux équipes de Sept à huit où il a révélé ce qu'il avait pensé après avoir visionné "Rambo" pour la toute première fois.

"J'étais comme sonné. Je me suis dit que c'était le pire film que j'avais fait. C'était tellement mauvais que je suis allé voir mon agent (...) pour lui demander : 'Est-ce qu'on peut racheter le film pour le brûler ?'", a-t-il raconté. Et d'expliquer : "Un personnage qui déclare la guerre dans son propre pays, déjà, c'est moyen. Aux États-Unis, les mentalités n'étaient pas prêtes pour ce type de film. D'ailleurs, j'étais le onzième choix pour jouer le rôle. Les autres acteurs refusaient parce que c'était trop polémique."

Un remontage salvateur

Mais au lieu de laisser le film sortir tel quel, Sylvester Stallone a décidé de prendre les choses en main. "Je n'aurais jamais imaginé que ça puisse marcher. Je pensais que c'était nul. Ça durait 3 heures et j'ai demandé 'Est-ce qu'on peut faire un peu de montage ?'", s'est-il souvenu.

Puis de partager ce qu'il avait fait changer : "On l'a ramené à 1h30, on a coupé tous mes dialogues, ça a rendu Rambo très mystérieux, comme un enfant. Tout le monde parle de lui mais, lui, ne dit rien jusqu'à la dernière scène où il pète les plombs et qu'on découvre son syndrome post-traumatique. Et là, c'était un tout autre film." Un tout autre film qui est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs de l'année 1982 et qui a surtout lancé une franchise si populaire qu'elle perdure trois décennies plus tard.

publié le 9 septembre, Marine de Guilhermier

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