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Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu : Christian Clavier défend la saga

Christian Clavier durant les César à Paris, le 12 mars 2021.

© Samson Thomas/Pool - Christian Clavier durant les César à Paris, le 12 mars 2021., Abaca

En promotion pour "Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu ?", Christian Clavier a accordé une nouvelle interview au JDD. Dans l'entretien, publié le 2 avril 2022, l'acteur a adressé les polémiques qui planent sur la saga.

Acteur apprécié du grand public, Christian Clavier a tout d'abord percé au cinéma au tournant des années 1980 avec ses camarades de la troupe du Splendid. Depuis, il est devenu un adepte des comédies populaires. Or, en la matière, si un de ses derniers rôles fait beaucoup parler de lui, ce n'est pas forcément toujours en bien.

"Quand j'ai reçu le scénario, je pleurais de rire"

Depuis "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?", en 2014, le comédien incarne Claude Verneuil au cinéma. Un personnage bourgeois, catholique et raciste assumé. Si les films, réalisés par Philippe de Chauveron, ont attiré le public en salle, ils ont également été accusés de véhiculer de nombreux clichés et stéréotypes. Un élément qui semble pourtant ne pas avoir dérangé Christian Clavier, qui dit avoir beaucoup apprécié le projet d'emblée de jeu : "Quand j'ai reçu le scénario, je pleurais de rire en le lisant. J'ai fait deux ou trois remarques de forme pour améliorer la fluidité des personnages, mais le film était déjà très bien écrit. 'Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?' était aussi gonflé qu'amusant et intelligent."

Selon le comédien, qui s'apprête à tourner avec Catherine Frot, c'était la volonté du réalisateur de s'amuser des opinions de Charles Verneuil : "Mon personnage est sans filtre et accumule tous les préjugés de la société française (...). Nous savions qu'on pouvait nous tomber dessus, mais son point de vue n'a pas varié : il (le réalisateur, ndlr) porte un regard amusé et tolérant." Alors, pourquoi tant de critiques adressées aux films ? Selon Christian Clavier, le coupable serait à trouver dans "la cancel culture, le wokisme et l'indigénisme". Rien que ça.

publié le 5 avril, Marine Pallec, Jellyfish France

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