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Pretty Woman a 30 ans : le film devait être un drame où Julia Roberts mourrait

Comédie romantique devenue classique du genre, "Pretty Woman" a 30 ans ! Le film ne devait, à l'origine, pas être aussi joyeux que son résultat sur grand écran. Julia Roberts et le producteur Jeffrey Katzenberg ont expliqué qu'ils n'auraient pas dû y avoir de "happy ending".

Oh, Pretty Woman ! L'air de Roy Orbison et les images de cette pétillante courtisane, les bras remplis de sacs de magasins de luxe, ont marqué les esprits. Sur Hollywood Boulevard, un homme d'affaires rencontre la ravissante Vivian qui fait le trottoir. Le temps de son passage à Los Angeles, Edward Lewis décide d'embaucher la jeune escort pour qu'elle se fasse passer pour sa petite-amie. Puis... les sentiments s'immiscent. À sa sortie en 1990, l'histoire que conte Garry Marshall cartonne à travers le monde et élève Julia Roberts au rang d'icône. Pourtant, l'attachant couple ne devait pas connaître la fin joyeuse qui est officiellement diffusée. La romance devait tourner au drame et s'appeler "3000", le tarif exigé pour les passes du personnage principal. Tout de suite moins glamour ! Plus sombre, le long-métrage comptait mettre en avant la prostitution et la drogue à titre préventif.

Moins d'amour, plus de drogues

Sur la chaîne Today, la comédienne Julia Roberts dévoilait lors des 25 ans du film : "Le personnage de Richard Gere m'expulsait de sa voiture en me jetant des billets à la figure, puis repartait avant le générique de fin." En 2017, lors d'une conférence new-yorkaise, le producteur Jeffrey Katzenberg a appuyé ses déclarations en révélant des détails lugubres du scénario original. L'héroïne Vivian était initialement vouée à la mort par overdose. En achetant les droits du projet, le studio Disney a opté pour une version familiale à l'eau de rose qui a participé au succès du film. Exit la drogue ! "Je ne peux pas vous dire combien de temps on a passé à débattre. Beaucoup de gens avaient du mal à s'imaginer une histoire de princesse produite par la Walt Disney Company. C'était une autre époque", a relaté Jeffrey Katzenberg.

publié le 14 avril, Elodie Falco

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