Ce jeudi 4 janvier 2024, ce n'est pas une énième rediffusion d'Harry Potter qui vous attend sur TF1, mais la programmation de Spider-Man : Homecoming, le premier film solo de Tom Holland au sein du MCU (bien que produit par Sony). Un projet très important pour le comédien, qui lui a permis de rencontrer Zendaya, pour lequel il avait imaginé une préparation ridicule avant le tournage.

Afin de se glisser au mieux dans un rôle pour apparaître le plus crédible à l'écran, de nombreux comédiens utilisent la méthode de l'Actors Studio. Cela signifie que les artistes en question ne souhaitent pas se contenter de jouer les répliques écrites dans un scénario, mais veulent se rapprocher au plus près de leurs personnages.

Aussi, il n'est pas rare de voir quelques-unes de ces stars passer par des transformations physiques impressionnantes avec des extrêmes parfois inquiétantes. De même, nombreuses d'entre elles vont jusqu'à faire leurs propres recherches, s'isoler ou côtoyer du personnel médical, policier ou autre pour mieux comprendre les rouages d'un métier...

La préparation ridicule de Tom Holland pour Spider-Man

Une méthode très contraignante qui prend du temps et qui pèse psychologiquement, qu'a également tenté Tom Holland au moment d'incarner Peter Parker pour la première fois dans le film Spider-Man - Homecoming (2017). Cependant, il n'a pas organisé ça pour interpréter au mieux un super-héros (il ne s'est donc pas entouré de véritables araignées et n'a pas profité de son temps libre pour jouer au Yamakasi sur les toits de New York), mais pour... jouer un adolescent.

Inquiet à l'idée de ne pas réussir à être convaincant dans la peau d'un lycéen new-yorkais (alors même que ça n'avait que très peu d'importance dans le script), Tom Holland - âgé de 20 ans lors du tournage, s'était donc lancé dans une mission aussi improbable que ridicule que l'on pourrait apparenter à une parodie de 21 Jump Street.

"Pendant trois jours, je suis allé au lycée sous couverture avec un faux accent américain, confiait-il en 2017 à Variety. Mon nom était Ben Perkins. (...) C'était cool et j'ai appris beaucoup de choses à propos des écoles américaines." Il le confiait dans une autre interview, le système britannique auquel il a appartenu n'aurait en effet rien à voir avec celui mis en place aux USA : "Les écoles new-yorkaises sont très différentes des écoles londoniennes : quand j'étais plus jeune, je devais porter un uniforme, et il n'y avait que des garçons. Là, c'était la première fois que je fréquentais une école avec des filles."

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Le gros fail de l'acteur

Et à la question, "Mais pourquoi n'y est-il resté que trois jours ?", la réponse est simple : il était trop mauvais étudiant pour rester plus longtemps sur place sans se faire griller. "Le problème, c'est que la Bronx School of Science où j'étais est pour les génies. Normalement, vous ne pouvez pas la rejoindre comme ça au milieu de l'année, avait-il expliqué à Variety. Vous devez passer par tout un processus très intense avec des examens." Aussi, contrairement à ce qu'il avait espéré, et même si personne ne l'a reconnu à l'époque, il n'aurait jamais réussi à se fondre dans la masse et à passer inaperçu.

"Beaucoup d'élèves étaient interpellés en me voyant ici et je pense que c'était aussi le cas du côté des professeurs, a-t-il soufflé. Les profs n'arrêtaient pas de me tester et me posaient constamment des questions. Et croyez-moi, je ne suis pas du tout un scientifique".

Un fail plutôt amusant, même si tout ça n'aurait pas servi à rien. À en croire ses propos, sa courte expérience au lycée aurait tout de même permis la création de l'un des antagonistes : "L'un des personnages dans le film, Flash Thompson, a été largement imaginé à travers ce que j'ai appris via cette incursion. Les harceleurs ne sont plus simplement des mecs balaises. Ce sont aussi des enfants riches avec de belles voitures et fringues".