Pierre Lescure, président du Festival de Cannes : "Ça a été un beau cadeau"

©DOMINIQUE JACOVIDES - Pierre Lescure, président du Festival de Cannes, lors de la conférence de presse d'annonce de la sélection officielle du 74ème festival international du film de Cannes au cinéma UGC Normandie à Paris, le 3 juin 2021., BestImage
On n'y croyait plus, mais le Festival de Cannes est bel et bien de retour pour une 74e édition. À cette occasion, son président s'est confié sur Europe 1, mardi 6 juillet 2021, pour le premier jour des festivités. Au micro de Michel Denisot, Pierre Lescure s'est exprimé sur ce qu'il considère être un "beau cadeau", sa fonction de président du Festival de Cannes et son admiration pour Audrey Hepburn.
Roulement de tambour et tapis rouge déroulé, la 74e édition du Festival de Cannes est de retour du 6 au 17 juillet. Pour marquer ce grand lancement, son président Pierre Lescure était l'invité de Michel Denisot, dans son émission Icônes sur Europe 1. Cofondateur de Canal+ et ancien patron du Paris Saint-Germain, celui qui a succédé à Gilles Jacob après l'édition 2014, semble toujours étonné d'être le président de ce prestigieux festival. "Je n'y avais pas pensé, ça a été un beau cadeau", a-t-il raconté à Michel Denisot, avant d'ajouter : "Le président, ce n'est pas qu'il ne fait rien, mais il y a un côté 'autorité symbolique. Je suis la référence et je suis le gardien du temple'. Thierry Frémaux fait la sélection et énormément de choses et brillamment. Je ne pensais donc pas à ça."
Pierre Lescure, amoureux d'Audrey Hepburn
Parler du Festival de Cannes était aussi, pour Pierre Lescure, le moment opportun pour évoquer son admiration pour Audrey Hepburn. "Je suis tombé amoureux d'elle quand j'ai vu son premier film, 'Vacances romaines'. (...) Je trouvais qu'elle personnifiait la grâce. Cette jeune femme avait un talent fou, une grâce absolue et toute sa vie est une grâce, jusqu'à la fin où elle lutte contre le cancer et ne fait pas semblant d'être ambassadrice de l'Unicef. Quand j'étais gamin, je me disais : 'J'ai appris qu'elle n'était pas très heureuse dans sa vie, on n'a que 16 ans de différence, je la rencontrerai un jour et elle sera heureuse.' Bon, ça ne s'est pas fait comme ça", a-t-il raconté, visiblement un peu déçu.
publié le 6 juillet, Mathilde Dandeu, Jellyfish France