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Pedro Almodóvar fait le point sur 2020 : ses films préférés de l'année

Pour Pedro Almodóvar, le confinement a été énergique. Il en a profité pour regarder un florilège d'oeuvres dont il en établit son top, huit films annotés de justifications, sur le site de sa boîte de production El Deseo, lundi 21 décembre 2020.

La grande figure du septième art ibérique a bouillonné d'idées pour s'occuper, optant même pour un "journal du confinement" publié par le quotidien El Diario, qui permettait de suivre les états d'âme de l'artiste. Entre l'annonce de ses projets, "Madres Paralelas" avec Penélope Cruz et un surprenant western à venir, mais aussi le tournage de son court-métrage "La Voix Humaine" (adaptation de Jean Cocteau) avec Tilda Swinton, le cinéaste a eu le temps de visionner bon nombre d'oeuvres sorties par ses confrères en cette année mouvementée. Sur le site de la société de production El Deseo qu'il a créée avec son frère, Agustín Almodóvar, le réalisateur favori d'Antonio Banderas a révélé ses films préférés de 2020.

La sélection Almodóvar s'accompagne de critiques pointilleuses

L'homme de 71 ans derrière les films "La piel que habito" et "Douleur et gloire" signe lui-même cet article qui contient sa sélection de films de l'année. Production Netflix, "Le Diable, tout le temps" avec Tom Holland et Robert Pattinson a séduit Pedro Almodóvar qui le juge "merveilleux" et "subtil". Avec le surréaliste "Little Joe", Jessica Hausner lui a également tapé dans l'oeil : "Son meilleur film. Une rareté parmi les films bizarres." Le dernier Thomas Vinterberg, "Drunk", épate les premiers spectateurs en cette fin d'année, parmi lesquels se trouve le cinéaste qui y dédie une dizaine de lignes : "Il y a un mélange d'optimisme et de mélancolie dans cette histoire qui en fait quelque chose de très spécial. Les acteurs sont superbes, Mads Mikkelsen donne une leçon magistrale de sobriété gestuelle."

L'Espagnol met aussi en avant le "buddy movie captivant" de Kelly Richard, "First Cow", "Swallow" de Carlo Mirabella-Davis qui lui a procuré "un sentiment constant d'étonnement", le "délicat prodige minimaliste" qu'opère Eliza Hittman avec "Never Rarely Sometimes Always", le "touchant" docu-fiction "The Painter and the Thief" de Benjamin Ree ou encore "I'm no longer here", le "film mexicain inattendu et splendide" de Fernando Frías.

publié le 1 janvier, Elodie Falco

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