On a vu, on a aimé : Good Luck Algeria, le rayon de soleil de la semaine
© Ad Vitam, DR
Pour son premier long-métrage, Farid Bentoumi parvient à tirer son épingle du jeu cette semaine avec Good Luck Algeria, un feel-good movie savoureux porté par un casting aux petits oignons. C'est notre coup de coeur de la semaine.
Sam et Stéphane, deux amis d'enfance fabriquent avec succès des skis haut de gamme jusqu'au jour où leur entreprise est menacée. Pour la sauver, ils se lancent dans un pari fou : qualifier Sam aux Jeux Olympiques pour l'Algérie, le pays de son père. Au-delà de l'exploit sportif, ce défi improbable va pousser Sam à renouer avec une partie de ses racines.
Derrière Good Luck Algeria et ses allures de comédie française assez classique, se cache en réalité une jolie fable qui met du baume au coeur. Inspiré de l'histoire vraie de Noureddine Maurice Bentoumi, le frère du cinéaste, le film dépasse en effet largement le simple exploit sportif pour explorer davantage les questions liées à la famille, à la transmission et aux origines. La forme n'a certes, rien de révolutionnaire, mais le résultat est une vraie réussite et une belle surprise. Good Luck Algeria parvient ainsi à rester juste, drôle et touchant sans en faire trop, et peut se targuer d'une écriture soignée qui confère à l'ensemble une sincérité à toute épreuve.
Côté casting, rien à redire. Sami Bouajila et Franck Gastambide forment un duo détonant et solide, tandis que Chiara Mastroianni, Hélène Vincent et Bouchakor Chakor Djaltia se fondent à merveille derrière leurs réjouissants personnages secondaires. Enfin, Good Luck Algeria a le mérite de partager une histoire incroyable à travers un film résolument optimiste, une notion qui se fait de plus en plus rare au cinéma ces derniers temps, et ça fait un bien fou.
En bref, Good Luck Algeria pourrait bien être votre rayon de soleil de la semaine en traitant avec finesse d'un sujet universel et plus que jamais actuel, l'identité. On ne peut donc que vous conseiller de foncer le découvrir en salles dès ce mercredi.
publié le 30 mars, Pauline Julien
