Actus cinéma

Nouveau sur Netflix : déconseillé aux moins de 18 ans, ce film historique coréen va vous en mettre plein les yeux

© Netflix

Le réalisateur Park Chan-Wook a coécrit le scénario et produit un nouveau drame historique de grande envergure qui devrait vous en mettre plein les yeux. Voici ce qu'il faut savoir sur "Soulèvement", à découvrir sur Netflix.

Avis aux amateurs et amatrices de dramas coréens en costumes, Netflix vient de mettre en ligne un film du genre épique et de grande envergure qui devrait vous époustoufler.

On doit ce nouveau long-métrage à Park-Chan Wook, l'un des plus grands cinéastes sud-coréens de sa génération, connu notamment pour ses films Joint Security Area, Stoker, Mademoiselle, Decision to Leave, et son célèbre triptyque de la vengeance (Sympathy for Mister Vengeance, Old Boy et Lady Vengeance).

Le scénariste et réalisateur produit le long-métrage Soulèvement, dont il a cosigné le scénario avec Chul Shin, que vous pouvez découvrir dès aujourd'hui sur Netflix.

Un drame historique épique sur fond de guerre fraternelle

Le film Soulèvement nous ramène à l'ère Joseon en Corée, en 1592, alors que le pays est menacé par une guerre contre le Japon. Le roi Seonjo fuit la capitale et délaisse totalement ses sujets. Le peuple furieux se rebelle contre le roi et brûle son palais en signe de représailles et de libération d'une longue et violente servitude.

La guerre entre la Corée et le Japon se révèle longue et fait de nombreux dégâts. Dans ce chaos, le peuple se soulève face à l'oppression d'un seigneur hors sol, qui n'hésite pas à punir ceux qu'ils considèrent comme des traîtres.

Au milieu de cette guerre à grande échelle se joue une autre lutte plus intime : celle entre Cheon-yeong, esclave depuis son enfance, et Jong-ryeo, fils du plus haut responsable militaire de Corée.

Grâce à des flashbacks, on comprend que les deux ont grandi ensemble et ont appris à manier les arts martiaux ensemble. Cette proximité fait naître des liens presque fraternels entre eux, bien que les rapports de pouvoir soient toujours présents, l'un étant serviteur, l'autre étant maître.

Leurs chemins se séparent lorsqu'ils sont jeunes adultes et que le peuple se révolte contre le roi et que la famille de Jong-ryeo périt dans les flammes qui ont détruit le palais. Cheon-yeong, faute d'être libéré de sa condition, s'enfuit et rejoint l'armée vertueuse et se fait remarquer pour ses prouesses militaires.

De son côté, Jong-ryeo est devenu garde de l'armée proche du roi et compte bien venger sa famille malgré les années qui ont passé. Dans cette période de Joseon dévastée, ces deux hommes - l'un du côté du peuple et l'autre du côté de la royauté - vont désormais brandir leurs épées l'un contre l'autre.

Une grande et longue fresque épique menée par la violence

Si certaines thématiques chères à Park Chan-Wook, comme les relations familiales, la vengeance, l'histoire et la politique, sont prégnantes dans ce film, vous ne retrouverez pas sa patte à la réalisation puisque c'est Sang Man Kim, qui a travaillé avec le cinéaste en tant que directeur artistique et affichiste, qui a mis en scène le long-métrage.

Et Sang Man Kim a voulu livrer une épopée d'une grande envergure qui peut se targuer d'avoir des décors époustouflants et des costumes de grande qualité embués par une mise en scène grandiloquente oscillant entre le film de guerre blockbuster et le soap intimiste et parfois tragicomique.

Entre plans rapprochés, ralentis et musiques tonitruantes, Soulèvement nous plonge au plus près des corps, soumis à leurs conditions. Le film, déconseillé aux moins de 18 ans, baigne dans la violence et les scènes de combats ultra chorégraphiées qui rendent le voyage épique, sans la grande force émotionnelle recherchée.

S'il manque un certain éclat (la vision de Park Chan-Wook, entre autres), Soulèvement peut compter sur les performances habitées de ses comédiens, notamment Gang Dong-won (Peninsula, Les Bonnes étoiles) et Park Jung-min (La Traque, Deliver Us From Evil, Hellbound).

Le film "Soulèvement" est disponible sur Netflix.

publié le 11 octobre, Mégane Choquet, Allociné

Liens commerciaux