Non à Harry Potter : Spielberg "très heureux" d'avoir refusé la saga magique
Alors que son nouveau long métrage "The Fabelmans" s'apprête à sortir dans les salles françaises, Steven Spielberg a récemment expliqué pourquoi il avait refusé de diriger la saga Harry Potter. Un choix qu'il ne regrette absolument pas.
Avant que Chris Columbus ne soit choisi pour mettre en scène le premier opus de la saga magique, Harry Potter à l'école des sorciers, plusieurs autres cinéastes de renom se sont vus proposer d'adapter les ouvrages de J.K. Rowling au cinéma.
Ainsi, à la fin des années 90, Steven Spielberg lui-même a bien failli orchestrer la rentrée du petit sorcier à Poudlard, et avait même envisagé de confier le rôle-titre du film à Haley Joel Osment (qu'il dirigera finalement dans A.I. Intelligence Artificielle).
Pourtant, après avoir hésité à accepter ce film très attendu, qui l'aurait obligé à quitter la Californie pour un tournage londonien, Spielberg a décidé de décliner cette offre pour une raison bien précise, ainsi qu'il l'a récemment évoqué en interview avec le cinéaste indien S.S. Rajamouli, sur la chaîne de :
"Kate et moi avons fondé une famille, et nous avons commencé à avoir des enfants", a ainsi expliqué le cinéaste.
"Il a fallu que je choisisse si j'acceptais un travail qui m'aurait fait passer quatre ou cinq mois dans un autre pays, où je n'aurais pas pu voir mes enfants tous les jours. C'était une expérience déchirante."
Précisant ses propos, Spielberg a ainsi confié qu'à cette époque, le premier volet de la saga Harry Potter était notamment en jeu :
"Il y a plusieurs films que j'ai choisi de ne pas faire. J'ai fait le choix de refuser le premier Harry Potter tout simplement pour pouvoir passer cette année et demie avec ma famille, avec mes jeunes enfants qui grandissaient. Donc j'ai sacrifié une grande franchise, et rétrospectivement je suis très heureux de l'avoir fait, pour être avec ma famille."
Auriez-vous aimé voir le premier opus de la saga magique dirigé par Steven Spielberg ?
(Re)découvrez notre vidéo dédiée au cinéaste...
publié le 15 février, Thomas Imbert, Allociné
