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Noémie Merlant : Mélanie Laurent, Céline Sciamma... les femmes qui l'inspirent

Pour cette 74e édition du Festival de Cannes, Noémie Merlant est venue présenter "Les Olympiades", de Jacques Audiard et sa première oeuvre autobiographique : "Mi lubita, mon amour". À l'occasion, elle s'est livrée jeudi 15 juillet 2021 pour le magazine Elle sur les femmes qui l'ont inspirées au cours de sa carrière.

Le Festival de Cannes, n'est pas une terre inconnue pour Noémie Merlant, en 2019 l'actrice était présente pour "Portrait de la jeune fille en feu" de Céline Sciamma qui avait reçu le prix du scénario. Cette année, elle revient en tant qu'actrice dans "Les Olympiades" de Jacques Audiard, en compétition officielle, mais aussi en tant que réalisatrice de "Mi lubita, mon amour", son premier film présenté en Séances Spéciales.

Scénarisé par Noémie Merlant, elle s'est confiée au magazine Elle, jeudi 15 juillet. La comédienne a évoqué les femmes qui l'ont inspirées et qui lui ont données la force de devenir à son tour réalisatrice : "Elles s'appellent Céline Sciamma, Sandrine Bonnaire, Mélanie Laurent... Elles sont toutes passées par l'étape actrice avant de devenir réalisatrices." Elle a également cité Emmanuelle Bercot qui est "celle qui (l') a le plus aidée". "Elle est très présente dans ma vie. C'est une femme que j'aime énormément et qui est là pour me donner des conseils de montage, de scénario." Noémie Merlant a eu l'occasion d'échanger avec Hafsia Herzi, qu'elle admire pour son premier film "Tu mérites un amour" : "Il a été réalisé avec peu de moyen, à l'arrache. En moi, il a libéré une parole, un geste artistique, une spontanéité mêlée d'urgence. De plus, ne pas subir de pression de la part de financiers - le film a coûté à peine 15 000 euros -, c'était une chance. Quitte à être maladroit."

"On avait tendance à me cataloguer dans une case"

Si aujourd'hui, Noémie Merlant a su s'imposer en tant que réalisatrice, tout n'a pas été si simple : "L'envie de créer est ancrée en moi depuis toujours. Même si j'ai mis du temps à en prendre conscience. J'ai d'abord été mannequin. Puis, actrice. On avait tendance à me cataloguer dans une case. J'ai vite compris que dès qu'on déborde, ça gêne. Les gens ne savent plus où vous ranger. Cette attitude de la part des autres a entretenu mon manque de confiance. Ça a pris beaucoup de temps à se débloquer." Désormais à Cannes, sa plume s'avère prometteuse.

publié le 16 juillet, Mathilde Dandeu, Jellyfish France

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