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Niels Schneider a utilisé les silences "comme une arme" dans le film Revenir

À l'affiche de "Revenir", premier film de Jessica Palud sorti en salle mercredi 29 janvier 2020, Niels Schneider se confie sur ses choix de carrière cinématographique.

Pour la réalisatrice Jessica Palud, il est devenu Thomas. Comme lui avec Vadim Schneider, le personnage perd son frère. Additionné à la grave maladie de sa mère, c'est le déclic pour retourner dans la ferme familial après un exil qui lui a fait couper les ponts avec ses proches. Aux côtés de l'actrice Adèle Exarchopoulos, Niels Schneider joue "ce revenant, cet étranger".

Le scénario est une adaptation du roman "L'Amour sans le faire" de Serge Joncour. Un ouvrage, avec une "grande force et grande foi au cinéma", qui a immédiatement séduit le comédien de 32 ans comme il le raconte au micro de Première, ce mardi 28 janvier. "Plutôt que d'écrire des dialogues très explicatifs, comme on le voit souvent dans les romans, il y a là une économie de dialogue. Je sentais que tout allait se passer sur le tournage, dans les regards. Faire tout exister par les silences pour protéger les siens ou les utiliser comme une arme. C'est un cinéma sensible, beaucoup dans les non-dits", a-t-il expliqué.

"Cette volonté d'affirmer quelque chose de nouveau me plait énormément"

Celui qui a été révélé par "Les Amours imaginaires" de Xavier Dolan choisit méticuleusement ses projets et assume parfaitement être enclin à tourner dans les premiers films : "Ce que j'aime dans les premiers films, c'est l'énergie. Le réalisateur joue tout. Il y a cette volonté d'affirmer quelque chose de nouveau, qui me plait énormément". Élu "Meilleur espoir masculin" pour son rôle dans "Diamant noir" en 2017, le franco-canadien se fraye une place dans le cinéma français.

En tournant "Un amour impossible" de Catherine Corsini, il a rencontré sa compagne Virginie Efira. L'acteur a raconté son coup de foudre sur le plateau de Je t'aime etc., ce mardi 28 janvier sur France 2 : "Il y a tellement de choses qui se passent à l'intérieur. Et il y a un décalage avec ce qu'il se passe réellement. J'étais persuadé qu'on allait avoir une histoire et en même temps, dès que j'étais à côté d'elle, c'était la panique. On ne se disait pas un mot. Quand on était trois par exemple et qu'il y avait une personne qui partait, je me disais 'Oh non, je vais me retrouver seul à côté d'elle'."

publié le 29 janvier, Elodie Falco

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