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Nicolas Duvauchelle giflé ? Sara Forestier dément : "J'ai subi de la violence"

Alors que Sara Forestier est accusée d'avoir giflé son confrère Nicolas Duvauchelle durant un tournage en 2017, l'actrice à l'affiche de "Playlist" revient sur ces accusations dans Paris Match, samedi 12 juin 2021, pour faire des révélations fracassantes.

Amants convaincants dans le tragique "Hell" (2006) de Bruno Chiche, Sara Forestier et Nicolas Duvauchelle ont, depuis, définitivement enterré leur amour fictionnel. En 2017, sur le tournage de "Bonhomme" de Marion Vernoux, la jeune femme a été accusée d'avoir giflé celui qui devait à nouveau être son partenaire de jeu. Licenciée dans la foulée pour "agression, menaces et injures" puis remplacée au pied levé par Ana Girardot, la comédienne a hérité d'une image d'hystérique qu'elle entend bien annihiler à l'aide de révélations inédites. Ce serait l'acteur qui s'en serait pris physiquement à elle. "Ils avaient peur que je parle, ils ont donc voulu me décrédibiliser en prétendant que j'avais frappé quelqu'un. Si j'avais su qu'ils mentiraient de cette manière, je ne me serais pas tue sur le moment, parce que j'ai été trop gentille et ça s'est retourné contre moi. Ça a été vraiment très difficile", a-t-elle assuré auprès de Paris Match.

"J'ai dû m'extraire de ce milieu afin de me protéger"

Ce scandale, tourné en sa défaveur, l'a poussée à se reclure dans l'ombre : "J'ai dû m'extraire de ce milieu afin de me protéger. Indéniablement, c'est un métier violent, qui abîme. Ceux qui le font avec leur coeur peuvent finir drogués ou défoncés mentalement. Mon retrait est une réaction saine. Je suis abîmée mais j'ai su dire stop : ma vie est plus importante que ce milieu."

Les séquelles de ce drame ont mis à mal sa carrière pendant plusieurs années, comme l'a avoué Sara Forestier : "J'ai perdu le goût des plateaux, notamment à cause de ce qui s'est passé sur le tournage où j'ai subi de la violence. Ça m'a traumatisée, j'ai perdu confiance dans les gens du cinéma et je ne m'entendais plus avec eux. Le piège s'est refermé sur moi, car j'étais méfiante et ça provoquait des crispations dans mes rapports avec les autres. Je me sentais jugée et on me pointait du doigt en disant que j'étais folle... C'est le sort des femmes qui refusent de se soumettre. Parce que je n'ai pas accepté l'humiliation et la violence, on a voulu me faire passer pour une ingérable." Qu'elle se rassure, la vérité éclate toujours au grand jour.

publié le 15 juin, Elodie Falco, Jellyfish France

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