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Netflix : ce film interdit aux moins de 18 ans a choqué les abonnés et le réalisateur s'en réjouit

Le film choc Blonde a créé la controverse lors de sa sortie sur Netflix pour sa revisite totale de la vie de Marilyn Monroe. Le réalisateur Andrew Dominik est revenu sur les critiques et les réactions des spectateurs.

Attendu depuis plusieurs années, le faux biopic sur  porté par Ana de Armas a fait beaucoup de bruit lors de sa sortie en septembre sur Netflix. Sujet à de nombreuses polémiques, notamment sur les scènes de sexe et les séquences violentes, Blonde d' a autant divisé le public que la critique.

L'adaptation du roman de Joyce Carol Oates - qui a soutenu le film - a déchaîné les passions avec des critiques aussi fortes que "meilleur film de l'année" et "enfer interminable".

Le réalisateur de Blonde heureux d'avoir choqué avec son film

Quelques mois plus tard, le réalisateur fait un premier bilan de l'accueil réservé à son projet de longue date. Lors d'une conversation au Festival international du film de la mer Rouge en Arabie Saoudite, rapportée par , Andrew Dominik a défendu sa vision et son long-métrage controversé :

"La critique ne fait mal que si vous êtes d'accord avec elle, et je n'étais vraiment d'accord avec rien de tout cela. Je m'attendais à un succès critique et à ce que personne ne voie le film. Blonde était un peu le contraire. En Amérique, ils détestaient le film. Ils étaient en colère, indignés par le film - mais beaucoup de gens ont vu le film. J'en ai été un peu surpris."

S'ils ne s'attendaient pas à ce qu'autant de personnes voient le film, le réalisateur est plutôt content d'avoir choqué son audience :

"Je suis australien, de Melbourne et j'ai atteint l'âge adulte dans les années 80 à une époque où offenser son public était un devoir solennel. L'industrie du cinéma va de moins en moins dans ce sens. L'industrie du cinéma et la société en général sont devenues très soucieuses à ce sujet, elles ne veulent pas offenser les gens. Je suis ravi que Blonde ait indigné autant de gens."

Le réalisateur n'a pas compris les critiques virulentes sur son film et notamment sur les commentaires soulignant le fait qu'il exploiterait la mémoire de Marilyn Monroe. Andrew Dominik a tenu à proposer cette vision radicale et a bousculé les idées du public :

"Ce qu'ils veulent vraiment dire, c'est que le film a exploité leur mémoire d'elle, leur image d'elle, ce qui est assez juste. Mais c'est toute l'idée du film. C'est essayer de prendre l'iconographie de sa vie et la mettre au service d'autre chose, c'est essayer de prendre des choses qui vous sont familières, et d'en retourner le sens. Mais c'est ce qu'ils ne veulent pas voir."

Blonde est disponible sur Netflix.

publié le 5 décembre, Mégane Choquet, Allociné

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