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Longlegs : la fin expliquée du thriller avec Nicolas Cage

Vous avez vu "Longlegs" en salles, et vous vous demandez comment interpréter le dernier plan du thriller avec Nicolas Cage ? Le réalisateur Oz Perkins donne des (petites) pistes - ATTENTION SPOILERS

ATTENTION - Dans la mesure où cet article revient sur la fin de "Longlegs", il va de soi qu'il contient des spoilers. Veuillez donc passer votre chemin si vous n'avez pas encore vu le thriller d'Oz Perkins.

Thriller à ne pas rater cet été, Longlegs nous plonge au début des années 90. Aux côtés d'une jeune recrue du FBI, Lee Harker (Maika Monroe), lancée sur les trousses d'un mystérieux tueur en série aux aspirations sataniques, joué par un Nicolas Cage méconnaissable et terrifiant.

Sorti le 10 juillet dans nos salles, le film d'Oz Perkins a été vu par 69 851 spectateurs en sept jours. Soient, potentiellement, autant de personnes qui se demandent comment interpréter la toute fin du récit, légèrement ouverte.

Comment se termine "Longlegs" ?

Contrairement à Hannibal Lecter (puisque Le Silence des agneaux est l'une des influences évidentes du film), Longlegs ne s'évade pas une fois qu'il a été arrêté. Ou alors de façon métaphorique, lorsqu'il se fracasse lui-même le crâne sur la table de la salle de garde à vue, jusqu'à en mourir.

Mais Lee découvre que sa mère Ruth (Alicia Witt) était la complice du tueur en série qui vivait dans leur cave où il fabriquait ses poupées sataniques capables de plonger leurs futurs propriétaires dans une folie meurtrière. Et elle comprend que sa prochaine cible n'est autre que son collègue Carter (Blair Underwood), alors que se tient l'anniversaire de sa fille.

Lee arrive hélas trop tard car Ruth, déguisée en nonne comme à chaque méfait, est déjà sur les lieux. Et son cadeau, une poupée bien évidemment, a déjà été déballé, ce qui signifie que la famille est perdue. Carter tue sa femme et se rue sur sa fille. Mais l'héroïne parvient à mettre fin à la transe en tuant sa mère ce qui, question symbole et psychanalyse, se pose là.

Il ne reste plus qu'à détruire la poupée... mais elle découvre être à court de munitions alors qu'elle est face à la caméra. Et nous n'en verrons pas plus, car le film s'arrête là, non sans un "Hail Satan" final de Longlegs avant le générique.

Comment interpréter la fin de "Longlegs" ?

Assez simplement en fait. Car le fait de couper avant, potentiellement, de voir Lee détruire la poupée à coups de chaussure peut laisser entendre que Lee est désormais possédée, et prête à poursuivre l'œuvre de Longlegs. Ce qui expliquerait "l'apparition" finale de ce dernier. Mais ça peut aussi ne pas être le cas.

Qu'en dit le réalisateur ?

Pas grand-chose à vrai dire, car il ne faut pas compter sur lui pour trancher à ce sujet. Ce qui est d'ailleurs logique, vu la manière dont il conclut son nouveau long métrage. Mais il évoque, dans une interview donnée à Variety, ce choix de dénouement : "Ça a toujours été la fin [envisagée]", dit-il.

"Cette fin devait être tragique. Le Diable gagne encore, à petite échelle. Et l'une des choses amusantes, lorsque l'on fait de lui le méchant de son histoire, c'est qu'il ne va jamais chercher à dominer le monde. Il se dit plutôt 'Je vais détruire cette personne, ainsi que cette famille, je vais embrouiller ce gamin, tourmenter ce prêtre."

Cette fin devait être tragique "Il n'est pas question de dévorer le Vatican. Il n'est jamais question de cela avec le Diable pour moi. Il est un peu plus amusant et joueur que cela. L'histoire de Lee Harker s'achève avec la fin du film. Le dernier coup de feu qu'elle tire [dans la tête de sa mère] est la pire chose qui puisse lui arriver."

Comment voyez-vous la fin de Longlegs alors ?

publié le 17 juillet, Maximilien Pierrette, Allociné

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